L’écrivain en l’histoire de la Guerre de libération nationale, Mohamed Benaboura a présenté, samedi à Oran, son nouvel ouvrage « La fin justifie les moyens », une contribution à la mémoire collective et à la perpétuation des hauts faits et actes d’héroïsme de cette glorieuse révolution.
Lors d’une conférence, au siège du quotidien « El Djoumhouria » consacrée à la présentation de cet ouvrage en langue française publié par la maison d’édition « Ennadhar », M. Benaboura a estimé que le parcours de la glorieuse révolution contre l’occupation française nécessite davantage d’éclairages et d’enrichissement par les artisans de la victoire qui ont consenti de grands sacrifices et ceux ayant vécu cette période décisive de notre histoire. L’écrivain a appelé, à cette occasion, les jeunes à tirer les leçons et les enseignements de cette histoire glorieuse et honorable et suivre l’exemple des chouhada et des moudjahidine dans la défense et la protection du pays et la préservation des acquis concrétisés après l’indépendance. Ce livre de 105 pages, où l’auteur s’est appuyé sur des archives sur les événements de la guerre de libération nationale qu’il a vécus lui même en tant que moudjahid, traite d’une manière littéraire des aspects du parcours combattant de moudjahidine, notamment celui dans les prisons de l’occupant, rappelant les souffrances et les affres de la torture et de l’injustice coloniales. M. Benaboura a exhorté, à cette occasion, les moudjahidine et des spécialistes en histoire à mettre la lumière sur plusieurs autres aspects découlant de la glorieuse guerre dont le rôle héroïque de l’entourage des personnalités historiques comme celui notamment de la mère de Ahmed Zabana, moudjahida en charge de 45 orphelins, Kheira Bendaoud et celui de la famille de Larbi Ben M’hidi, entre autres. Il a souligné que plusieurs volets du parcours combattant algérien contre le colonialisme français nécessitent des écrits et des analyses. Le moudjahid Mohamed Benaboura, né en 1932 à Oran, avait déjà publié huit autres livres abordant, entre autres, les affres de son emprisonnement par les forces coloniales et les crimes perpétrés par la sinistre Organisation de l’armée secrète (OAS) à la veille du recouvrement de la souveraineté nationale. Cette conférence a été suivie d’une vente dédicace animé par l’auteur qui s’apprête à publier son 10ème ouvrage.