La chronique sportive: Le lourd héritage de la FAF

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S’il y a des problèmes dans le monde très hermétique du football, c’est que le président de la FAF a décidé de les résoudre non  sans rencontrer de la résistance. Aussi quand les présidents des clubs revendiquent quelque chose de sensé, il faut le dire afin lever l’équivoque que nous ne sommes pas leurs ennemis jurés. Quand lors de la réunion qui les a regroupés avec le président de la FAF, ils rejettent le calendrier de la Ligue 1 qui programme l’USMA recevant sept rencontres de suite à Alger lors de la phase aller et neuf fois de suite pour la phase retour, il faut leur reconnaitre qu’ils sont dans leur droit. Car voilà qui favorise un club au détriment d’autres. Lorsqu’ils remettent en question le cumul de membres du Bureau fédéral qui sont aussi dirigeants de clubs, force est de leur donner raison car voilà une double casquette qui risque de créer bien des remous et d’inutiles polémiques qui vont certainement porter préjudice au déroulement du championnat. Mais lorsqu’ils déclarent ne pas pouvoir payer les cotisations de la CNAS par « manque de moyens», là nous sommes tentés de leur dire, faut pas pousser! Ils se précipitent tous pour recruter les joueurs les plus cotés allant jusqu’à leur offrir des salaires hors normes, qui dépassent l’entendement et ils viennent se plaindre du manque de moyens ? A plus forte raison  que l’ancienne direction a clairement annoncé avoir paraphé un contrat avec  la CNAS d’un montant de 32 milliards de centimes alors qu’il n’y a aucune trace comptable. Le nouveau président s’en prenant clairement à son prédécesseur, promet de régler cette question d’assurances  se défend de toute cette situation chaotique qui existe depuis une quinzaine d’années « j’ai trouvé, dit-il, un héritage lourd et on a voulu me faire endosser les problèmes cumulés depuis quinze ans». Ainsi décidé à réellement assainir la situation du football national, Kheiredine Zetchi n’aura pas la tâche de tout repos. D’autant plus que les résistances sont tenaces et certains « pachas» qui président aux destinées des clubs sont difficiles à combattre, ayant au fil des longues et nombreuses années de leur règne, appris toutes les ficelles, toutes les combines de déstabilisation. Pour le président de la FAF, la tâche s’annonce donc très difficile. Mais pas impossible.