La campagne électorale a pris fin: Les candidats dans l’attente de la vérité des urnes

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Photo conception L'Echo d'Algérie@

La campagne électorale a pris fin, ce dimanche, avec la tenue des ultimes meetings de certains responsables de partis ayant préféré clôturer leur tournée dans la région Ouest et du Centre du pays.

A quelques jours du scrutin de ce jeudi, l’heure est au bilan des 22 jours d’une campagne électorale différemment perçue à la fois par les partis en lice et le citoyen ordinaire.
Les candidats et les formations en course pour accéder aux sièges des APC et des APW attendent les retombées de leurs efforts parfois intenses déployés pour expliquer leur programme respectif, développer leurs idées et leurs propositions et convaincre le citoyen le plus réticent à leur donner sa voix. Le citoyen a suivi parfois avec «détachement»
cette bataille et ce forcing qui ne se manifeste pas seulement dans un combat d’idées
et d’arguments solides et convaincants, mais aussi dans certaines pratiques condamnées par tous comme celles portant atteinte à l’environnement immédiat du citoyen comme l’affichage sauvage qui n’a épargné aucun espace ou encore les «tags et les inscriptions» qui ornent pratiquement tous les murs.

La campagne électorale dans les wilayas du pays s’est déroulée en plusieurs temps au fil
de son déroulement. D’abord un début timide, puis une évolution croissante et palpable, notamment durant les jours de repos hebdomadaire, avant de gagner en intensité les derniers jours, avec l’entrée en scène des ténors et leaders des formations politiques les plus importantes. L’ensemble des wilayas ont accueilli de nombreux responsables politiques venus à la rencontre de leurs militants et des électeurs.

Toutes ces occasions ont été saisies pour expliquer les «idées forces qu’ils défendent, les propositions qu’ils formulent et leurs visions de ce que seront les futures Assemblées élues locales», a-t-on constaté. De toutes les interventions prononcées et des propos tenus lors des meetings plusieurs idées reviennent comme des leitmotivs, tels que
«la décentralisation de la gestion locale, des prérogatives plus larges à accorder aux élus locaux, l’implication des citoyens dans la gestion de leur collectivité au titre d’une démocratie participative, l’harmonisation des codes de la commune et de la wilaya avec les réalités de l’heure, la promotion et de développement de certains secteurs de l’agriculture, industrie, tourisme entre autres pour qu’ils soient de véritables moteurs pour l’économie locale».

Les animateurs des différents meetings électoraux n’ont pas manqué d’aborder
des questions d’intérêt national comme «la crise économique» que traverse le pays avec
la chute drastique des revenus des hydrocarbures, le recours au financement conventionnel pour atténuer les effets de cette crise, l’importance que représentent ces élections locales devant opérer une rupture, selon plusieurs intervenants, la nécessité de renforcer
la stabilité du pays et d’assurer sa défense, les défis à relever dans une conjoncture régionale et internationale des plus difficiles.

Durant 22 jours, les cortèges des responsables locaux et nationaux des partis en course
à ces élections n’ont pas cessé de sillonner les régions les plus éloignées.
Les actions et le travail de proximité en direction des citoyens n’ont pas également cessé tout le long de cette période. Les candidats sont partis à la rencontre de leurs électeurs pour mener contacts directs, discuter avec eux, prendre connaissance de leurs préoccupations et préconiser les «solutions aux problèmes soulevés».

La journée du 23 novembre sera «décisive» pour tous ces candidats briguant les sièges des assemblées locales car elle révèlera si tous les discours tenus ont convaincu et si les efforts déployés ont porté leurs fruits. Incontestablement, jeudi prochain sera le jour de la vérité des urnes.