Le thème de la préservation de l’environnement a été fortement présent à la deuxième édition des journées «Irathen» de la marionnette qui se tient depuis mercredi au théâtre régional Kateb-Yacine de Tizi-Ouzou.
Le dernier spectacle en compétition pour le prix «Irathen d’or» de la meilleure production dans l’art de la marionnette, «Mina Oua Dhib» (Mina et le loup), présenté samedi par l’association «Masrah El Ghad» (théâtre de l’avenir) de Baraki (Alger), aborde le problème de la dégradation de la forêt par l’homme. Animaux et arbres se retrouvent chez le juge hérisson, une espèce protégée car fortement impacté par l’action anthropique, font le procès de l’homme qui pollue leur milieu naturel et le détruit, en tuant et capturant les animaux sauvages pour les mettre en cage ou en faire des objets de cirques et en coupant les arbres pour élargir l’espace en béton, et aussi en jetant des ordures dans la nature, dont l’espace forestier. Mina, l’amie de la forêt et des animaux, est chargée par ces derniers de sensibiliser les hommes sur les retombées néfastes de leurs actions sur l’environnement et par ricochet sur eux-mêmes. Outre cette pièce, trois autres spectacles sur les sept en compétition ont aussi traité de la question de la préservation de l’environnement dont, «Amel Ghabet Echamss» (l’espoir de la forêt du soleil) de Biskra, «El Mahara» (l’huître) de Relizane, «Ezzahra El Mafqouda» (la fleur disparue) de Sidi Bel-Abbes. À noter qu’après quatre jours de compétition et de spectacle, la deuxième édition des journées Irathen de la marionnette, organisée par l’Association culturelle Irathen, a été clôturée en fin d’après-midi de ce samedi, par la remise de prix aux lauréats, à la salle de cinéma Djurdjura.