Journée nationale du Chahid: Le registre d’or des luttes nationales pour l’indépendance, la liberté et la justice

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L’Algérie a commémoré, hier,  la Journée nationale du Chahid, qui coïncide avec la date du 18 février de chaque année, en mémoire des Martyrs de la guerre d’indépendance et de toutes les résistances nationales.

Cette Journée est l’occasion de rendre hommage aux Chouhada qui ont sacrifié leurs vies pour libérer le peuple algérien du joug de la domination étrangère, de l’asservissement et de l’injustice. C’est aussi l’occasion de sensibiliser les jeunes générations sur le sens du patriotisme et du sacrifice.  Plus qu’une date commémorative, la Journée nationale du Chahid est un registre d’or qui consigne dans la mémoire collective le combat et le sacrifice des Martyrs pour l’indépendance du pays et pour l’instauration d’un nouveau système basé sur la liberté et la justice sociale. Pour rappel, la Journée nationale du Chahid a été commémorée pour la première fois en 1990 à l’initiative des enfants de Chouhada, avant que l’Assemblée populaire nationale la consacre Journée nationale du Chahid le 18 février 1991.

Le ministre des Moudjahidines et des Ayants-droit met en avant «l’importance du dialogue intergénérationnel» Lors d’une conférence qu’il a présidée à l’Université de Larbi-Tebessi, à l’occasion de la célébration de la Journée nationale du Chahid (18 février), le ministre a souligné l’importance de consacrer les liens et de renforcer le dialogue entre les moudjahidine, les enfants des moudjahidine, les enfants des chahid et la génération actuelle «pour répandre les valeurs et les principes de nationalisme et de patriotisme». «La célébration de la Journée nationale du chahid instituée fête nationale depuis 1991, se veut une occasion pour se remémorer les importantes étapes de l’histoire nationale et les sacrifices incommensurables des chouhada et des moudjahidine», a indiqué M. Rebigua. «En ce jour, nous rendons hommage aux chouhada qui ont péri dans les camps, ainsi qu’aux victimes des essais nucléaires, des mines antipersonnel et de la torture sous toutes ses formes», a indiqué le ministre soulignant que «les Chouhada ne sont pas seulement les artisans du passé glorieux de l’Algérie, mais ils contribuent aussi de par leurs valeurs et principes, à l’écriture de l’histoire de son avenir». M. Rebigua a, en outre, fait savoir que son département ministériel tend à «transmettre le legs des chouhada et des moudjahidine, en mobilisant tous les moyens pour l’écriture de l’histoire de la glorieuse Révolution qui regorge de hauts faits et d’évènements historiques». Le ministre a indiqué que cette occasion organisée sous le thème «Legs des chouhada, édification et fidélité», est marquée cette année par le parachèvement du processus d’édification de l’Etat des institutions et les avancées vers une économie prospère. Pour rappel, M. Laïd Rebigua qui a inauguré, jeudi, en compagnie du ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed, le  lycée du moudjahid «Ghrib El Tidjani» à la cité «AADL» dans la commune de Bouhalf Dir, a annoncé le lancement d’une activité nationale commune entre les deux ministères dans le cadre du 60e anniversaire de l’indépendance et du recouvrement de la souveraineté nationale (5 Juillet). Il a ajouté «qu’il sera procédé, sur instruction du Premier ministre, à l’organisation d’activités communes à travers tous les établissements éducatifs en accueillant, notamment des moudjahidine. Les deux ministres ont également procédé, à cette occasion, à la pose de la première pierre du projet de réalisation d’une polyclinique à la même cité.

Ahcene Rih