C’est certainement le dernier 1er mai qu’Abdelmadjid Sidi Said vivra en tant que secrétaire général de l’UGTA, en attendant le congrès du mois de juin pour la désignation de son successeur.
Mais les derniers jours qu’il est entrain de passer à la tête de le centrale UGTA s’apparentent à un véritable clavaire, tant il subit de plein fouet, comme toutes les figures du système déchu, les effets de la colère citoyennes et des travailleurs pour ce qui le concerne. .Ce mercredi 1er lai, des milliers de travailleurs se sont donnés rendez-vous pour la célébration de la Journée internationale du travail qui revêt cette année un cachet particulier, coïncidant avec le mouvement citoyen dont les travailleurs constitue une des colonnes marchantes L’imposant dispositif déployé devant et aux alentours e la Maison du Peuple n’a pas permis aux travailleurs d’accéder à l’enceinte du siège de l’UGTA pour y déposer la traditionnelle couronne de fleur devant la stèle dédiée à Aissat Idir et Abdelhak Benhamouda .Mais les syndicalistes venus pour l’occasion de différentes régions du pays n’ont pas mâché leur colère contre Sidi Said, cible de slogans hostile à sa personne et sa gestion « Il doit partir, car il a fait partie de la bande qui a ruiné le pays » ,nous explique un syndicaliste de la zone industrielle de Rouïba ,dont les propos sont approuvé par les travailleurs qui se trouvaient à l’entour. « Il a voulu offrir les entreprises publiques, au dinar symbolique, à son ami Ali Haddad , avec la complicité de son ami Ahmed Ouyahia », accuse pour sa part Sedrati Madani de la fédération des cheminots .« Il doit partir avec tous les retraités qui sont avec lui, avec tout le respect que nous devons aux retraités », clame un autre syndicaliste qui plaide pour l’émergence de nouvelles figures pour diriger l’UGTA qu’il faut selon lui « débarrasser des rentiers du syndicalisme qui refusent le renouvellement des mandats » Le rassemblement devant la maison du Peuple a été aussi l’occasion d’un échange, parfois s vif, des syndicalises sur le Mouvement citoyen, les revendications socioprofessionnelles« Les travailleurs sont une composante essentielle du mouvement, nous avons décidé de lisser en stand by nos revendications socioprofessionnelles, même si la situation des travailleurs n’est pas supportable », estime pour sa part Youcef Ait Athmane, du syndicat universitaire, SNEU, proche de l’UGTA .
K.H