À l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ibrahim Boughali, a réitéré l’engagement de l’institution parlementaire à soutenir toutes les démarches nationales visant à ancrer la transparence, moraliser la vie publique et consolider les acquis, conformément à la vision du président de la République, qui a fait de la lutte contre la corruption un objectif national majeur.
Dans un message publié sur son compte officiel, le président de l’APN a rappelé que cette journée internationale constitue une occasion de confirmer la détermination du Parlement à accompagner les efforts de l’État dans la consolidation de la bonne gouvernance. Il a affirmé que l’APN demeure pleinement engagée dans ce processus, en soutien aux orientations du président de la République, visant à éradiquer la corruption et à renforcer l’intégrité dans la gestion des affaires publiques. Ibrahim Boughali a souligné que la lutte contre la corruption figure parmi les priorités de l’État algérien. Ce dossier national a évolué d’un simple engagement constitutionnel à une démarche globale impliquant institutions, autorités publiques et société civile.
Il a mis en évidence le rôle central de l’Autorité supérieure de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption, institution constitutionnelle chargée de piloter et de mettre en œuvre la stratégie nationale en la matière. Le président de l’APN a indiqué que la concrétisation des principes d’intégrité dans la gestion publique passe par le renforcement de la culture du signalement, le développement des mécanismes de contrôle et la promotion des valeurs de responsabilité et de bonne gouvernance. À cet égard, il a assuré que le Parlement poursuivra pleinement ses missions législatives et de contrôle afin de renforcer la confiance entre le citoyen et les institutions de l’État. Ibrahim Boughali a appelé l’ensemble des acteurs — administrations, institutions, organismes publics et société civile — à intensifier et coordonner leurs efforts pour lutter contre la corruption sous toutes ses formes, affirmant qu’il s’agit d’une responsabilité collective qui repose sur la participation, la conscience et l’adhésion de tous au projet national. Il a conclu en rappelant que les politiques publiques fondées sur la moralisation de la vie publique constituent la voie la plus efficace pour éradiquer la corruption, asseoir durablement l’État de droit et concrétiser les objectifs de développement du pays.
Selma Dey
