JO de Paris: « Dris Messaoud » fait l’actualité, malgré lui

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Troisième jour de compétition aux JO de Paris,  toujours le néant pour la délégation algérienne, mais ce n’est guère une surprise. Si médaille il y aura, il faudra attendre la deuxième semaine des Jeux.

En attendant, les athlètes algériens en lice font de la figuration dont des sports dits mineurs comme le badminton, l’escrime, la voile, l’aviron ou le canoë-kayak. Des sports de niche qui ne sont pas très populaires chez nous et n’ayant pas suffisamment de moyens, ni de métier pour pouvoir rivaliser avec les autres nations. C’est ainsi que les trois escrimeuses ayant fait leur entrée, hier, à savoir Saoussen Boudiaf, Zohra Kehli et Chaïma Benadouda, ont été éliminées au premier tour.  Idem pour la boxeuse Hadjla Khelif. Cependant, celui qui a fait l’actualité hier, malgré lui, c’est bien le judoka Dris Messaoud qui comme on pouvait s’y attendre n’a pas combattu contre le représentant israélien, Tohar Butbul, après sa disqualification à la pesée la veille, comme l’a expliqué la Fédération internationale de judo (FIJ), dans son communiqué. « Le 28 juillet 2024, Messaoud Redouane Dris d’Algérie a été disqualifié lors du contrôle officiel de poids pour avoir été en surpoids de 400 grammes. Ce genre d’incident peut se produire à n’importe quelle compétition, pendant les Jeux Olympiques de Tokyo il y avait 4 athlètes qui n’ont pas réussi le contrôle du poids », a expliqué la FIJ tout en ajoutant que « conformément aux règles de l’organisation sportive de la IJF, tout athlète qui ne parvient pas à faire du poids pendant le contrôle officiel du poids est disqualifié de la compétition. Nous ne pouvons pas justifier le statut de surpoids de M. Dris ». La FIJ précise néanmoins qu’«un examen complet et une enquête de la situation seront effectués et des mesures supplémentaires seront prises si nécessaire ». Pour le moment Dris messaoud ne risque rien, en attendant l’enquête de l’instance faîtière du judo international. Mais sans preuve, on ne sait pas comment on pourra le sanctionner, d’autant que le judoka algérien n’a enfreint aucune règle en vigueur. D’autant que la FIJ reconnaît qu’il y avait des précédents avant le cas de Dris Messaoud. Quatre lors des JO de Tokyo et aucun des judokas ayant dépassé le poids autorisé lors de la pesée n’a été sanctionné par la suite. Seulement la presse occidentale essaye de mettre la pression sur les instances internationales pour sanctionner le champion d’Afrique algérien en prétextant de Dris Messaoud s’était retiré pour ne pas avoir à combattre contre un Israélien, tout en rappelant le cas de Fethi Nourine à Tokyo. Mais ce dernier a déclaré forfait contre l’Israélien sans aucun justificatif contrairement à Dris. On ne peut juger une personne sur des appréhensions encore moins sur des suppositions. N’empêche plusieurs titres de la presse étrangère ont commenté la disqualification du judoka algérien. Un os qu’elle ne compte pas lâcher.    « Nous pensons que ce type de comportement n’a pas sa place dans le monde du sport », a réagi de son côté le comité olympique israélien cherchant visiblement à mettre la pression sur la FIJ, alors que son athlète a été éliminé dès le tour suivant par l’Azerbaidjanais Heydarov. Apparemment, certains ne comptent pas lâcher l’affaire, mais une fois encore, Dris Messaoud n’a enfreint aucune règle qui pourrait le suspendre.

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