Les lumières se sont éteintes sur l’une des éditions les plus réussies des Jeux olympiques en termes de popularité et d’engouement. Les organisateurs ont mis la barre très haut, il est difficile de faire mieux comme l’a reconnu le quotidien Los Angeles Times, dont la ville prendra le relai en 2028.
« Finalement, de façon spectaculaire, cela s’est terminé, les Jeux olympiques de Paris 2024 achevant leur dernier tour dimanche avec un enthousiasme incomparable, une joie débridée et un dernier regard sur la tour Eiffel glorieusement intimidante. Tout cela signifie une chose. Nous prenons la suite. Comment diable les Jeux olympiques de Los Angeles de 2028 pourront-ils surpasser ce dont le monde vient d’être témoin au cours d’une explosion de deux semaines de jubilations pittoresques du Champ-de-Mars au château de Versailles ? », A-t-il écrit. Il est vrai que la plus grande réussite de ces Jeux est sans doute l’idée originale d’intégrer de nombreuses épreuves à des sites et monuments historiques de la capitale française. Même la Seine a été réhabilitée à l’occasion ! Sont-ils les plus beaux Jeux de l’histoire ? Probablement. C’est du moins l’avis de nombreux observateurs étrangers séduits par le côté novateur et audacieux. La presse étrangère a été dithyrambique à ce propos. Ainsi, The Guardian a rendu un bel hommage aux organisateurs. « Au revoir les Jeux. Et franchement, tout a semblé plus doux et plus joyeux vu à travers le prisme des Jeux Olympiques de Paris 2024 au cours des 19 derniers jours. (…) Ces Jeux ont été les plus beaux et les plus sereins de tous ». Même son de cloche chez les Espagnols d’El Pais, « Hier, (dimanche, ndlr), plus de 70 000 personnes au Stade de France et des millions dans le monde ont dit au revoir à un événement qui, par sa réussite sportive, organisationnelle et sociale, revient une nouvelle fois sur ce titre honorifique des meilleurs Jeux de l’histoire. Podium au moins ». Vu le contexte politique difficile et l’actualité brûlante en France ayant précédé ces Jeux, personne n’aurait parié sur une somptueuse réussite, ni sur la ferveur populaire ayant accompagné ces Jeux tout au long de la quinzaine, alors que le Français a la réputation d’être un éternel râleur. « Mais si les Jeux ont posé un petit pansement sur la plaie, la fin de la trêve olympique risque de raviver les douleurs d’un pays toujours bloqué et profondément divisé », rappelle le New-York Times. Il est vrai que les Français risquent de se réveiller avec la gueule de bois pour retrouver un pays fracturé socialement et politiquement.L’Algérie a eu le grand honneur de participer à cette grande fête olympique en inscrivant son nom en lettres d’or, grâce à Kaylia Nemour et Imane Khelif dont la notoriété est désormais planétaire en dépit de la polémique et les attaques haineuses qu’elle a subies tout au long de ces Jeux. Elle en sort grandie comme tout le pays, surtout que maintenant le monde entier sait où se trouve l’Algérie et la met sur une carte.
