Khelif a affirmé au lendemain de son sacre olympique qu’elle a intenté une action en justice pour « harcèlement moral en ligne », campagne malpropre orchestrée par des personnalités importantes et le parquet de Paris a annoncé, mercredi, l’ouverture d’une enquête.
Cette enquête est chapeautée par le Pôle national de lutte contre la haine en ligne pour, précise encore le parquet de la capitale de l’hexagone, « cyberharcèlement en raison du genre, injure publique en raison du genre, provocation publique à la discrimination et injure publique en raison de l’origine ». Les investigations ont été entamées depuis mardi dernier par l’Office central de la lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine. Le parquet de Paris souligne la réception officiellement, lundi dernier, de la plainte déposée par l’avocat de la pugiliste, Maître Nabil Boudi. « Tout juste médaillée d’or aux JO de Paris 2024, la boxeuse Imane Khelif a décidé de mener un nouveau combat: celui de la justice, de la dignité et de l’honneur. L’enquête pénale déterminera qui a été à l’origine de cette campagne misogyne, raciste et sexiste mais devra aussi s’intéresser à celles et ceux qui ont alimenté ce lynchage numérique », indique l’avocat en question non sans dénoncer ces attaques machinées par des personnalités malveillantes et qualifiées d’ « importantes » par des médias étrangers.