Investissement, amélioration du climat des affaires et relance économique, Bouchouareb fait le point

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Les récentes décisions prises par le gouvernement en vue de relancer l’économie nationale semblent porter leurs fruits. C’est du moins ce que confirme le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdeslam Bouchouareb. Intervenant, hier, sur les ondes de la Radio algérienne durant l’émission l’Invité de la rédaction de la Chaîne III, le ministre évoque une notable amélioration aussi bien en termes de projets lancés que d’encadrement. Il cite en ce sens, la concrétisation de «7780 projets d’investissements», durant le seul exercice de 2016. Ces projets représentent, en valeur, «une croissance de 19% et en emploi de 15% comparativement à l’année précédente». Cette tendance positive, rappelle le ministre, «observée en 2015, s’est confirmée en 2016». Durant cette année d’ailleurs, une augmentation de 24% de l’impôt sur les bénéfices des entreprises a été enregistrée pour la première fois, mais aussi une hausse de 6% en termes de création d’entreprises. De plus, l’investissement est désormais «encadré par la loi», représentée par le Conseil national d’investissement, présidé par le Premier ministre. Pour le secteur public, il est encadré par le «Conseil de participation de l’Etat». A cela, s’ajoute l’institution d’une commission de recours, par la nouvelle loi sur l’investissement, en faveur des «opérateurs se sentant lésés dans leurs droits et des avantages» que leur confère la loi. Le ministre ne s’arrête pas là. Il cite encore deux comités rattachés au ministère de l’Industrie et des mines. Il s’agit du comité pour l’amélioration du climat des affaires et celui du suivi de l’exécution du pacte économique et social. Ces deux structures, informe le ministre, sont à même d’identifier toutes «les problématiques vécues sur le terrain», permettant, par consé- quent, la protection de la production nationale. Parallèlement à cela, le ministre rappelle les problématiques liées au «financement des projets industriels, foncier industriel et à l’accès à l’énergie, au gaz et à l’électricité». «Autant de problèmes que rencontrent les investisseurs sur le terrain», dira le ministre. Toutefois, certaines entraves ont fait l’objet d’attention de l’Etat, à l’exemple du permis de construire. S’agissant du processus de relance de l’économie, le ministre relève que le «secteur n’a jamais connu autant d’activité, sur le plan législatif». Des changements qui épousent en effet la nouvelle politique engagée par l’Etat et qui prennent en compte les orientations à même de certifier leur continuité. Il évoque l’élaboration de six lois. La loi sur l’investissement, la normalisation, la métrologie et la PME. A ces quatre lois votées par les deux chambres, APN et Sénat, s’ajoutent, la loi portant révision minière et celle sur les partenariats public-privé, en attente de validation. Les textes d’application concernant ces lois, sont adoptés et publiés, se réjouit le ministre. Se voulant convaincant, Bouchouareb rappelle que les six décrets d’application du Code des investissements ont été publiés au Journal officiel. Abordant les projets de grande importance de la filière sidérurgique, le ministre annonce l’entrée en production au courant de l’année, de plusieurs unités. Il s’agit du laminoir du complexe sidérurgique de la zone de Bellara qui entrera en fonction fin avril. Ce projet et les autres inscrits sont appelés à révolutionner l’industrie nationale. Le pays sera apte à relevé le défi de l’autosuffisance en matière de production de rond à béton et en fil machine, début 2018, confie le ministre.