Les violations continues de l’entité sioniste en Palestine et en Syrie suscitent de vives préoccupations à l’international. Tandis que l’ONU appelle à un retrait de la zone tampon du Golan syrien occupé, la bande de Ghaza est au bord d’une catastrophe humanitaire, sous un blocus étouffant et des agressions militaires incessantes.
Les Nations Unies ont exhorté l’entité sioniste à mettre un terme à sa présence militaire dans la zone tampon du plateau du Golan syrien occupé, conformément à l’accord sur le désengagement de 1974. L’agence de presse syrienne Sana a rapporté lundi que Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’ONU aux opérations de maintien de la paix, a réaffirmé la nécessité d’appliquer cet accord, rappelant que son respect est essentiel au maintien de la paix et de la stabilité dans la région. L’ONU insiste sur le rétablissement du statut initial de cette zone tampon, en application de la résolution du Conseil de sécurité de l’ONU. Pourtant, en dépit des condamnations internationales, l’entité sioniste continue de renforcer son emprise sur le Golan occupé, avec l’approbation, fin 2024, d’un plan visant à étendre les colonies illégales sur ce territoire. Pour rappel, l’entité sioniste s’est emparée d’une partie du Golan lors de la guerre de 1967 avant de l’annexer illégalement.
Ghaza sous blocus : une crise de l’eau menace la population
Pendant ce temps, la situation humanitaire dans la bande de Ghaza se détériore à un rythme alarmant. Les autorités municipales de Ghaza ont mis en garde contre une crise imminente de l’eau qui pourrait affecter toute l’enclave palestinienne, exacerbée par le durcissement du blocus imposé par l’entité sioniste. « Le réseau de distribution d’eau, qui couvre environ 70 % des besoins quotidiens en eau de la ville, risque une interruption totale, entraînant une grave pénurie et mettant en péril la santé publique », a alerté la municipalité de Ghaza dans un communiqué. Depuis la fin de la première phase de l’accord de cessez-le-feu début mars, l’entité sioniste a renforcé ses sanctions contre la population en fermant tous les points de passage, bloquant l’aide humanitaire et coupant l’électricité. L’arrêt des stations de traitement de l’eau et des eaux usées a aggravé la catastrophe humanitaire, exposant la population à des maladies. L’agression génocidaire de l’entité sioniste contre la bande de Ghaza continue de faire des ravages. Selon les autorités palestiniennes de la santé, le bilan des attaques a atteint 48 577 martyrs et 112 041 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Au cours des dernières 24 heures, les corps de cinq nouvelles victimes et neuf blessés ont été transportés dans les hôpitaux de Ghaza. De nombreux corps restent encore sous les décombres, témoignant de l’ampleur des destructions et du drame humain en cours. Un cessez-le-feu était entré en vigueur le 19 janvier dernier, mais la première phase de cet accord a pris fin le 1er mars, laissant la population de Ghaza livrée à des bombardements incessants et à un blocus meurtrier. Dans le même temps, les actes de provocation et de profanation se multiplient à El-Qods. Lundi, des dizaines de colons sionistes, escortés par les forces d’occupation, ont pris d’assaut l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa, rapporte l’agence de presse palestinienne Wafa. Les colons ont pénétré dans l’enceinte du troisième lieu saint de l’Islam dès les premières heures de la matinée, accomplissant des rituels talmudiques sous la protection des forces d’occupation. Ces incursions, qui se répètent quotidiennement, visent à judaïser El-Qods, à imposer une nouvelle réalité sur le terrain et à effacer l’identité culturelle et religieuse de la ville sainte. Ces violations répétées, tant en Syrie qu’en Palestine, reflètent une politique d’expansion et de répression systématique de l’entité sioniste, en dépit des condamnations internationales et des appels de l’ONU à respecter le droit international.






