Une fois de plus, la vision éclairée du président de la République Abdelaziz Bouteflika a été mise en avant par le président du conseil consultatif du Qatar à l’occasion de son entretien avec le président de l’APN Mohamed Larbi Ould Khelifa en visite dans ce pays.
Le haut responsable qatari a tenu à rendre hommage au chef de l’Etat pour ses efforts et son rôle dans l’édification de la paix et de la stabilité dans la région arabe et africaine.
Pour rappel, un vibrant hommage a été rendu au président de la République, Abdelaziz Bouteflika et à son engagement indéfectible en faveur des causes africaines, à l’occasion du 28e sommet de l’Union africaine qui s’est tenu à Addis Abeba.
Le président guinéen et président en exercice de l’UA, Alpha Condé, qui intervenait lors de la cérémonie de clôture du sommet, a rappelé que M. Bouteflika avait été le plus jeune président de l’Assemblée générale des Nations unies et qu’en cette qualité il avait grandement contribué et à la libération du continent africain et à la défense de ses causes justes.
A titre d’exemple, Il a cité son fort soutien aux Sud-africains sous l’égide de l’ANC (African National Congress), dans leur lutte contre le régime de l’apartheid.
Lors de ce sommet, l’Algérie a enregistré des succès diplomatiques retentissants qui témoignent de son rôle de leadership et de son engagement envers le développement et l’intégration du continent.
Pour le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, la réélection de l’ambassadeur Chergui est une grande victoire pour l’Algérie et une reconnaissance de ses efforts en faveur de la paix et de la sécurité dans le continent.
Cette réélection est également une reconnaissance à l’action du président de la République, Abdelaziz Bouteflika qui s’est beaucoup investi dans les questions de paix et de sécurité en Afrique, a-t-il souligné.
Il a rappelé à ce titre que le président Abdelaziz Bouteflika proposait au peuple algérien la Charte pour la Paix et la Réconciliation nationale, destinée à mettre fin à la tragédie nationale et à rassembler tous les Algériens autour des valeurs séculaires du peuple algérien, valeurs faites de tolérance, d’humanisme et de respect de la vie humaine.
Cette Charte a été massivement approuvée par le peuple algérien qui a ainsi traduit son puissant attachement à son unité et à ses valeurs ancestrales et exprime son rejet de tout extrémisme et de toute velléité d’atteinte à la cohésion et à l’entente nationales, a-t-il ajouté, soulignant que la mise en œuvre de cette Charte a permis le rétablissement de la paix et de la stabilité dans tout le pays et contribué à renforcer l’harmonie de la société algérienne..
Le ministre a indiqué que cette Charte a surtout permis l’élaboration et la mise en œuvre de politiques et stratégies multisectorielles de protection contre les facteurs générateurs d’extrémisme ainsi que l’instrumentalisation de la religion à des fins politique.
Parmi ces lignes de conduite, il a cité, en premier lieu, la promotion de la démocratie participative en tant qu’instrument privilégié de lutte contre l’extrémisme violent, le terrorisme et leurs fondements idéologiques.
Aujourd’hui, les institutions républicaines sont pluralistes, issues des urnes et inclusives de toutes les forces politiques respectueuses de la Constitution et des lois, a-t-il affirmé, assurant que le renforcement des assises démocratiques fait l’objet d’efforts constants des autorités algériennes.
Le ministre a cité comme deuxième ligne de conduite à observer la construction d’un Etat capable et fort, fondé sur la primauté du droit, a été érigée en exigence pour la pleine réussite de la lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme.
Par ailleurs, M. Messahel a souligné que la conférence internationale d’Alger sur la lutte contre l’extrémisme violent et sur la déradicalisation et le manuel que « nous mettons à la disposition des instances de l’ONU et des pays participants à ce sommet répondent à ce souci de partage de l’expérience algérienne dans la lutte contre les multiples formes de l’extrémisme violent ainsi qu’en matière de déradicalisation ».
« La conférence internationale d’Alger a été un grand succès de par la forte participation quantitative et qualitative, ainsi que de l’avancée qu’elle a permis de faire en matière de sensibilisation et d’action contre l’extrémisme violent sous toutes ses formes, y compris la xénophobie et l’islamophobie », s’est-il félicité.
Pour le ministre, cette conférence a réaffirmé l’importance de cette thématique de la lutte contre l’extrémisme violent et les politiques de déradicalisation dans le cadre de la lutte globale contre le terrorisme..