C’est devant une foule nombreuse qu’a été inhumé dans l’après midi l’ancien chef du gouvernement et moudjahid, Redha Malek, décédé samedi dernier au Carré des Martyrs au cimetière El-Alia (Alger).
De hauts responsables de l’Etat, des membres du gouvernement, des personnalités politiques et nationales, des compagnons d’armes du défunt, ainsi que de nombreux citoyens ont assisté à l’enterrement. Étaient également présents, le président du Conseil de la nation, M. Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), M. Said Bouhadja, le Premier ministre, M. Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil constitutionnel, M. Mourad Medelci, le ministre d’Etat, Directeur de cabinet à la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, Conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaïz, ainsi que le Conseiller auprès de la Présidence de la République, Saïd Bouteflika. Dans une oraison funèbre, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a mis en exergue les qualités du défunt, affirmant que l’Algérie « a perdu un moudjahid, un dirigeant, un responsable connu pour ses positions et ses contributions, l’un des artisans de la grande épopée de l’Algérie, un négociateur présent aux étapes importantes de l’histoire de notre nation, un fils du peuple nationaliste attaché aux constantes de Novembre 1954, un politicien engagé, un diplomate chevronné et un grand républicain ». « Le défunt qui a consacré sa vie au service de l’Algérie a été l’un de ceux qui ont fait face au terrorisme avec courage et bravoure », a ajouté M. Mihoubi, appelant les élites, les universitaires et les centres de recherche à « se pencher sur le parcours de Redha Malek qui a posé les bases d’une grande expérience politique et culturelle ». A noter que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a adressé un message de condoléances à la famille de l’ancien chef du gouvernement, Redha Malek, dans lequel il a loué les qualités du défunt « qui a voué sa vie au service de l’Algérie durant la glorieuse révolution et après indépendance », affirmant que l’Algérie « vient de perdre l’un de ses hommes émérites et vaillants fils, le grand militant et moudjahid, le frère et compagnon d’arme, Redha Malek, l’ami de tous, qui a œuvré dans le discrétion et parti en silence, mais dont la voix résonnera à jamais dans l’histoire de l’Algérie ».