Les stades de Baraki et de Douéra, d’une capacité de 40.000 places chacun, seront respectivement réceptionnés en décembre 2018 et décembre 2019, a affirmé hier à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab, assurant que ces nouveaux délais de livraison ne connaitront plus de retard.
« Les travaux ont bien avancé au stade de Baraki qu’on devrait réceptionner en décembre 2018 », a d’abord annoncé le MJS, avant d’expliquer qu’à Douéra, « le projet est à 45% » et ne pourra pas être réceptionné avant « fin 2019 », lors d’un point de presse qu’il a animé en clôture d’une visite d’inspection l’ayant conduit sur différents sites à Alger. Lancés en 2004, les deux projets devaient être achevés dans un délai de 36 mois, mais des contraintes techniques, administratives et financières ont fait que 14 ans plus tard, les travaux y soient toujours en cours d’exécution. Parmi les contraintes évoquées par les entreprises chargées des deux projets, la dévaluation du dinar algérien, ayant remis en cause les coûts négociés en 2004, puis en 2009. Autres contraintes évoquées, le lancement direct des travaux, sans études préalables, et les nouvelles restrictions sur l’importation de certains produits de construction, sans qu’un produit de substitution ne soit fourni sur le marché local. Le MJS, qui était accompagné du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, a rassuré les responsables des entreprises chargées de la réalisation de ces deux stades que toutes les contraintes seront levées, pour leur permettre d’achever les travaux dans les temps. Le stade de Baraki devrait coûter 31 milliards de dinars, et celui de Douéra 22 milliards, alors que l’enveloppe initiale était de seulement 14,5 milliards. Pour accélérer les travaux au stade de Douéra, MM. Zoukh et Hattab ont exigé de ZCIGC, l’entreprise chinoise qui se charge de la réalisation du projet, d’engager sur le chantier un minimum de 300 ouvriers à partir de la mi-août prochain. « N’hésitez pas à travailler en deux fois huit, ou même en trois fois huit, pour achever le projet dans les temps », ont conjointement déclaré les deux hommes au responsable de la boite chinoise qui, de son côté, a affirmé être prête à lancer un nouveau chantier. « Cela fait même plusieurs jours que nous sommes prêts à attaquer ces nouveaux travaux, mais nous sommes obligés de temporiser, car l’étude n’est pas encore prête », a expliqué le responsable chinois de ZCIGC, qui s’est exprimé en langue arabe. Là encore, MM. Zoukh et Hattab se sont voulu rassurants, en annonçant que cette étude, qui concerne le volet assainissement du stade de Douéra, sera fournie d’ici au 15 août. Après quoi, les travaux pourront débuter, avec un effectif renforcé. La visite du ministre s’est poursuivie à Alger-Plage, où il a inspecté une salle omnisports, avant de se rendre à Bordj El Kiffan, pour inspecter un terrain d’athlétisme, puis la résidence universitaire du 19-Mai à Bab Ezzouar.
« Notre absence au Mondial a causé une profonde blessure qui mettra du temps à se cicatriser »
L’absence de l’Algérie à la Coupe du monde de football qui se déroule actuellement en Russie a causé une « profonde blessure » qui mettra « beaucoup de temps pour se cicatriser », a indiqué hier à Alger le ministre de la Jeunesse et des Sports (MJS), Mohamed Hattab. « Notre élimination du Mondial-2018 a causé une profonde blessure, qui probablement ne se cicatrisera pas avant notre qualification pour la Coupe du monde de 2022 au Qatar », a déclaré le MJS en conférence de presse, en clôture d’une visite d’inspection l’ayant conduit sur différents sites à Alger. Malgré l’absence de l’Algérie au Mondial-2018, M. Hattab a avoué suivre ce grand évènement international avec une attention « particulière » pour les nations arabes et musulmanes. Pendant sa visite de travail, le ministre a inspecté les stades de Baraki et de Douéra, ainsi que la salle omnisports d’Alger-Plage, le terrain d’athlétisme de Bordj El-Kiffan et la résidence universitaire du 19-Mai à Bab Ezzouar.
Tassadit H