Infos d’Oran: 135 nouveaux enseignants installés à l’Université des sciences et technologie

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135 nouveaux enseignants nouvellement recrutés, ont été installés, mercredi, par le recteur de l’Université des sciences et technologie Mohamed-Boudiaf d’Oran (USTO), a annoncé jeudi cet établissement. Positivement évaluées, ces nouvelles recrues de 2023/2024 ont réussi avec succès leur formation pédagogique d’une année, et confirmées dans leurs postes, a indiqué, le porte-parole de l’USTO-MB, Boudia Maamar, soulignant que ces nouveaux enseignants ont reçu, mercredi, leur attestation de formation, lors d’une cérémonie présidée par le recteur de l’Université, Pr. Ahmed Hamou.

Titulaires de doctorats et de magisters, ces enseignants, maîtres-assistants classe « B », , ont été recrutés dans le but d’améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation supérieurs, a-t-il ajouté.La formation a consisté au développement des compétences psychopédagogiques de l’apprenant, le travail d’amélioration du « body language », ainsi que l’évaluation des compétences orales et écrites chez l’étudiant et les techniques d’information et de communication (TIC).La formation a également compris les thèmes de «Management de projet» en pratiquant les activités pédagogiques et scientifiques comme des projets », « La déontologie, la pédagogie, la planification et la prospective, les relations extérieures et la recherche scientifique », « Le management de la connaissance » et « La créativité innovante ».

Sortie de trois promotions en arts culinaires et gestion hôtelière Eshra d’Oran:

L’école hôtelière d’Oran « ESHRA » a organisé, jeudi, une cérémonie en l’honneur de 78 diplômés de trois promotions, en deux spécialités, à savoir les arts culinaires et la gestion hôtelière.Il s’agit des promotions trois, quatre et cinq, dont les étudiants se sont inscrits et ont évolué en pleine pandémie du Covid 19, a indiqué la Directrice générale de cet établissement de formation, Ouaras Mounira. »Cette sortie de promotion témoigne de la résilience de l’école et de ses élèves face à un contexte très particulier, soit le Covid 19″, a-t-elle souligné dans une déclaration, à l’APS, en marge de la cérémonie.Les diplômes de ces deux spécialités sont attribués après un cursus de 24 mois, fait en alternance, 6 mois à l’école et 6 mois en entreprise hôtelière ou de restauration. »Si la remise de diplômes se tient aujourd’hui, 95% de ces étudiants gradués sont déjà employés au sein de différentes structures, ce qui témoigne de la qualité de la formation », a-t-elle mis en exergue.

Nécessité d’agir contre l’utilisation excessive d’antibiotiques et l’automédication

La nécessité d’agir contre l’automédication et l’utilisation excessive d’antibiotiques a été vivement recommandé par des spécialistes, jeudi, lors d’une campagne de sensibilisation et d’information sur la résistance aux antimicrobiens. »L’abus d’utilisation des antibiotiques réduit leur efficacité contre les bactéries et crée un problème de santé publique », a-t-on souligné. »Les médecins ont relevé l’existence de bactéries résistantes aux antibiotiques qui empêchent la guérison et provoquent des complications d’où la nécessité d’éviter particulièrement l’automédication et d’aller impérativement voir un médecin », ont indiqué, à l’APS, les initiateurs de cette campagne, organisée par l’Unité de médecine préventive de l’Université d’Oran 2 « Mohamed Benahmed », à l’occasion de la Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens (18-24 novembre 2024) et la Journée nationale de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.A ce titre, Dr. Benyekhlef Mounia, médecin généraliste principale à l’Unité citée a affirmé que « l’automédication est le facteur qui a favorisé le plus l’apparition de cette résistance, lorsque le malade recourt, au premier signe d’infection, à l’achat sans prescription d’antibiotiques de chez le pharmacien, alors que les médecins plaident pour une utilisation de ces médicaments après au moins 72 heures d’infection afin de laisser le temps aux agents d’immunité du corps d’agir ». »Face à une grippe ou une Angine, le corps réagit seul et rapidement aux infections et parfois, il n’a même pas besoin de ces antibiotiques. Le patient peut se sentir mieux avec une bonne alimentation, du paracétamol, des tisanes et du repos », a-t-elle expliqué, déclarant « le fait que le patient achète un antibiotique dès le premier jour de l’infection ou demande au médecin de le lui prescrire, est fortement déconseillé ».Pour sa part, Dr. Benkoula Feriel, médecin principale à la même unité, a fait savoir que « l’antibiotique peut combattre le virus et aussi les microbiotes, plus que nécessaires pour le système immunitaire, dont le régénération peut prendre plusieurs années ».L’utilisation abusive d’antibiotiques pour de simples infections comme la grippe peut créer des situations beaucoup plus complexes, quand généralement le malade arrête subitement le traitement prescrit aux premiers signes de guérison. Cela provoque plus tard une résistance aux antibiotiques utilisés et demande des doses beaucoup plus fortes d’antibiotiques, a-t-elle prévenu.Les malades sont inconscients des conséquences que cette résistance aux antibiotiques peut engendrer, principalement sur le foie, les reins et le cœur, entre autres, a-t-elle fait observer, indiquant que des maladies que l’on peut soigner (telles que la pneumonie et la tuberculose) ou des infections mineures pourraient devenir incurables et provoquer même le décès du patient.De son côté, Dr. Khaloui Hicham, médecin généraliste principal à la même unité, a abordé le rôle important que peut jouer le pharmacien dans la diminution de cette utilisation abusive, estimant qu’il est appelé à expliquer au malade qu’il ne devrait pas prendre de médicaments que sur ordonnance, tout en le mettant en garde contre l’utilisation abusive de médicaments qui pourraient compliquer davantage sa situation.

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