Le rythme d’inflation annuel s’est établi à 7% jusqu’à fin mars 2017, contre 5,2% en juin 2016.
La variation mensuelle des prix à la consommation, c’est-à-dire l’évolution de l’indice du mois de mars 2017 par rapport à celui de février 2017, a été de +1,6%, relève une enquête de l’Office national des statistiques (ONS). Sur la base de la variation mensuelle des prix à la consommation, les prix des biens alimentaires ont affiché une hausse de 1,8% en mars par rapport au mois de février. En effet ils avaient observé une baisse de 1,5% en février 2017 contre un relèvement de 2,5% enregistré un mois plus tôt. La hausse de 1,8% a été induite particulièrement par le relèvement des prix des produits agricoles frais. Ces derniers se sont caractérisés par un relèvement de 3,8%. L’on relèvera une hausse de (+12,6%) pour les prix de la viande de poulet, de (+7,8%), pour les fruits et (+8%) pour les légumes dont un relèvement de 9,8% rien que pour la pomme de terre. Les prix des produits agricoles frais se sont caractérisés, au mois de février dernier, par une diminution de 1,2%. Les prix de la viande de poulet avaient donc chuté à 11,0%. Les prix de la pomme de terre affichaient déjà des hausses respectives de 6,2% et de 1,5%. Contrairement à ces hausses il a été constaté une baisse mensuelle des prix de la viande rouge (-0,7%) et des œufs (-4,8%), ainsi que les prix des produits alimentaires industriels, (-0,1%).
Pour les autres groupes de biens et services, les prix de l’habillement ont connu une augmentation de « +0,3% en mars 2017 par rapport au mois précédent, les logements et charges de +0,9%, les meubles et articles d’ameublement de +0,2%, la santé et hygiène corporelle de +0,3%, les transports et communication de +0,6%, alors que les prix relatifs à l’éducation-culture-loisirs ont accusé une stagnation ». Pareillement, au mois de février dernier, les prix des produits alimentaires industriels avaient connue une baisse de 1,9% est due, particulièrement, à la chute des prix de la semoule (-17,3%). Les prix des produits manufacturés n’avaient que peu baissé, de seulement 0,1% alors que ceux des services avaient augmenté de 1,0%.
A rappeler que la fin d’année 2016 a été marquée par une hausse quasi-générale et relativement forte des prix des produits alimentaires de large consommation. Il s’agissait à titre d’exemple, de la hausse légendaire du prix des bananes de plus de 90%, suivie de celle des pommes d’importation (+50%) et celles locales (+42%). Cette hausse a touché aux premiers mois de l’année 2017 avant de connaitre une stabilité suite à l’Ouverture à l’importation du contingent d’importation de certains produits, comme la banane.