Ils confectionnaient de uniformes identiques à ceux de la Sûreté nationale: 10 individus arrêtés, dont 5 Africains à Ghardaïa

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Les services de la Sûreté nationale ont découvert récemment à Ghardaïa deux ateliers clandestins de confection d’uniformes identiques à ceux de la Sûreté nationale, impliquant 10 individus dont 5 ressortissants africains, a indiqué la Direction générale de Sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

«Agissant sur renseignements, les services de la Sûreté nationale ont mis en échec un plan criminel visant à porter atteinte à la sécurité et aux biens du citoyen», a déclaré à la presse le commissaire principal de la Police judiciaire, Samir Benallal. Une opération de «qualité» a permis «la découverte de deux ateliers clandestins de confection d’uniformes et de pièces de broderie identiques à ceux de la Sûreté nationale ainsi que des équipements similaires à ceux utilisés pour le maintien de l’ordre public», a-t-il précisé, ajoutant que «les membres de ce réseau criminel au nombre de 10, dont 5 Africains, ont été tous arrêtés». «L’opération, parfaitement coordonnée, a été menée sur la base d’informations faisant état d’artisans en maroquinerie s’adonnant, dans des ateliers clandestins, à la confection et à la vente d’uniformes et pièces de broderie identiques à ceux de la Sûreté nationale», a expliqué l’officier de police, ajoutant que «les décentes effectuées, après la saisie de la juridiction territorialement compétente, ont donné lieu à la découverte d’uniformes et d’écussons identiques à ceux de la Sûreté nationale et des matraques similaires à celles utilisées pour le maintien de l’ordre public». Il s’agit de «14 uniformes, 14 pantalons et 7 vestes ainsi que des manteaux similaires à ceux portés par les éléments de la Sûreté nationale, outre plusieurs équipements identiques à ceux utilisés par la Police nationale à l’image de gilets par balles, de ceintures à balles, de matraques, de 27 insignes de brigade de recherche et d’investigation (BRI), 162 petits insignes de police, 10 galons et plusieurs ordinateurs», a indiqué le commissaire principal Benallal. L’officier de police a fait savoir que tous les mis en cause ont été présentés aux juridictions territorialement compétentes pour les chefs d’inculpation de «constitution de bande de malfaiteurs dans le but d’attenter à des personnes et des biens, acquisition et fabrication d’armes prohibées, vente et recel d’objets et d’uniformes réglementaires et recrutement de ressortissants étrangers sans autorisation». Cette opération de sécurité «anticipative» dénote de «la détermination de la Police nationale à faire face à la criminalité sous toutes ses formes et faire échec à tous les plans criminels visant à porter atteinte au citoyen et aux biens, a-t-il conclu.