Après une courte pause, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, reprendra bientôt ses visites de travail et d’inspection dans les wilayas.
Selon des sources concordantes, le chef de l’exécutif mettra la cap sur l’une des wilayas du sud du pays pour de s’enquérir de l’état d’avancement des projets en cours de réalisation dans le cadre de la mise en œuvre du programme du président de la République, tout comme il aura l’opportunité d’écouter les opérateurs économiques et les représentants de la société civile sur les problèmes qui entravent le développement local.
Ceci intervient au moment où le gouvernement prône un nouveau modèle de gestion dans une conjoncture économique particulière.
Lors de ses dernières sorties sur le terrain, le chef de l’exécutif avait tenu à rassurer les citoyens quant aux engagements de l’Etat, notamment en ce qui concerne la politique sociale.
La rationalisation des dépenses, une meilleure maîtrise du commerce extérieur et des flux de capitaux ainsi que la poursuite du développement socioéconomique du pays, tout en préservant le pouvoir d’achat et poursuivant l’effort social et les programmes dans les domaines de l’emploi, du logement, de la santé et de l’éducation, sont en effet les principaux axes de cette nouvelle orientation du gouvernement.
Partant de cette donne, les dépenses de fonctionnement et d’équipement seront réduites sans pour autant toucher aux acquis sociaux et sans freiner la commande publique, levier important de la croissance du pays.
Chiffres à l’appui, Sellal s’est montré rassurant en affirmant que les réserves de change vont grimper et ne baisseront pas en dessous de 100 milliards de dollars « quelles qu’en soient les circonstances ». Dans le souci d’atteindre ces objectifs de croissance et de développement, le gouvernement continuera notamment à contenir l’évolution des engagements budgétaires de l’Etat par le changement des comportements des ordonnateurs au niveau central et local, et d’engager concrètement le passage du budget au marché par la captation de l’épargne des ménages, la dynamisation des circuits du Trésor et la bancarisation des liquidités de la sphère informelle.
Ces mesures s’inscrivent dans une nouvelle vision définie par le gouvernement au profit de l’économie nationale à travers la maîtrise des dépenses publiques et l’encouragement des investissements. Le Premier ministre a, par la même occasion, fustigé les fatalistes qui sèment le désespoir parmi les Algériens, comme tous ceux qui se complaisent dans la critique et qui tentent d’exploiter certaines décisions du gouvernement à des fins politiciennes, notamment à l’approche des élections législatives. Désabusé par de tels comportements négativistes, Sellal a dénoncé la « surenchère » et les « manœuvres» de la part d’une certaine classe politique qui cherche à tirer profit de la conjoncture actuelle pour remettre en cause tous les acquis réalisés dans les différents domaines.
Mettant en avant les efforts du gouvernement pour redonner espoir aux Algériens et consacrer la stabilité économique et sécuritaire du pays, Sellal a plaidé pour le dialogue et la concertation, seule et unique voie pour sortir le pays de la crise.
Pour le Premier ministre, l’Algérie « brave la conjoncture économique et les tentatives de déstabilisation, mais elle commence à enregistrer les premiers résultats de sa démarche de renouveau économique et social ». Et d’ajouter : « Si nous obtenons aujourd’hui une progression significative du produit de la fiscalité ordinaire, cela n’est sûrement pas le fait des prélèvements sur les salariés dont le nombre n’a varié que légèrement à la hausse, mais bien du secteur économique où de nombreux projets sont entrés en phase d’exploitation ». Il a rappelé que la réforme de plusieurs textes législatifs ainsi que le niveau de professionnalisme de « nos services de sécurité permettent l’obtention d’excellents résultats dans la lutte contre la corruption qui a vu ces trois dernières années, le traitement de 5.498 affaires par les tribunaux couvrant la corruption, l’évasion fiscale, l’infraction douanière et les mouvements illicites de capitaux ».
« C’est un combat sans relâche que mènent au quotidien et avec détermination les institutions concernées car en plus d’être une pratique illégale et immorale,
la corruption sape le moral des citoyens et érode la confiance au sein de la
société », a-t-il affirmé. Sellal s’est dit « persuadé que l’immense majorité des Algériens
ont confiance dans leur pays et dans le Moudjahid qui le dirige. Ils veulent
aussi que l’Algérie demeure souveraine et maître de sa décision politique et
économique et maintienne sa vocation d’état démocratique et social ».
« C’est un combat sans relâche que mènent au quotidien et avec détermination les institutions concernées car en plus d’être une pratique illégale et immorale,
la corruption sape le moral des citoyens et érode la confiance au sein de la
société », a-t-il affirmé. Sellal s’est dit « persuadé que l’immense majorité des Algériens
ont confiance dans leur pays et dans le Moudjahid qui le dirige. Ils veulent
aussi que l’Algérie demeure souveraine et maître de sa décision politique et
économique et maintienne sa vocation d’état démocratique et social ».
Ce message, on ne peut mieux clair, se veut une véritable réponse à ceux qui ont toujours essayé de pêcher dans les eaux troubles avec pour dessein de semer le doute, l’inquiétude et le désespoir parmi les Algériens.