Il ne peut y avoir de grands journalistes sans le respect de l’éthique et de la déontologie

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En procédant hier, à l’installation des membres du jury, du Prix du président de la République, du journaliste professionnel dans sa troisième édition pour l’année 2017, le ministre de la Communication, Hamid Grine, est revenu, une fois de plus, sur le respect des règles professionnelles, en insistant plus particulièrement sur les principes de l’éthique et de la déontologie.

Hamid Grine a estimé qu’il ne pourrait y avoir de grands articles et de grands journaux ou de grandes entreprises de presse sans éthique et déontologie, relevant que le président de ce jury (Mouloud Achour) «n’est pas à présenter et demeure un homme d’éthique et de la déontologie». Le ministre de la Communication, a eu déjà l’occasion de revenir, lors de ses précédentes sorties, sur la nécessité du respect de la déontologie et de l’éthique, seule et unique voie pour arriver à une presse professionnelle capable d’assumer sa mission d’informer l’opinion publique, loin de l’invective, de l’injure et de la diffamation. Depuis son arrivée à la tête du secteur de la communication, Grine a adopté, une nouvelle démarche visant à traduire la volonté des pouvoirs publics à doter la presse nationale et le secteur de l’information de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de ses nobles missions sans restriction à sa liberté, afin qu’elle puisse accéder à la place de choix qui lui revient dans le monde de l’information et du savoir.

«Un vaste chantier, lancé pour la professionnalisation de la presse»

Pour ce faire, un vaste chantier pour la professionnalisation de la presse, basé sur l’éthique et la déontologie, a été lancé et ce, conformément, aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Grine a précisé, que le thème de l’éthique et de la déontologie était un sujet très important, soulignant qu’il est évoqué depuis deux ans pour «semer ce concept dans la presse algérienne». De ce fait, il n’a pas cessé de réaffirmer, à chaque fois, son engagement et sa ferme volonté d’aller de l’avant pour une presse professionnelle «qui soit à la hauteur des grandes mutations que connait le pays et qui puisse répondre aux attentes et aux aspirations de la société algérienne». A ce propos, il n’avait pas manqué de réitérer son engagement pour une presse professionnelle, qui puise son rôle dans un monde en pleine mutation et dans une conjoncture marquée par de nombreux défis. C’est dans cette optique que le premier responsable du secteur de la communication a mis en avant l’importance de la formation continue des journalistes dans la perspective du projet de professionnalisation de la presse que son département envisageait de concrétiser. S’agissant de la diffamation à laquelle recourent certains titres nationaux, le ministre de la Communication a indiqué, que cet acte relevait beaucoup plus d’un manque de professionnalisme des journalistes que d’une volonté malsaine. Mais quand il s’agit d’éthique professionnelle, dira-t-il, «il est nécessaire de s’en tenir au principe d’abstention même au risque de rater le scoop». Le ministre avait rappelé, que l’Algérie a enregistré d’importantes avancées et relevé beaucoup de défis dans le domaine de la presse, précisant que ces progrès ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique.