L’entraineur national, Lucas Alcaraz, donnera, au cours de cette semaine, une conférence de presse, et ce, en marge du stage qu’effectuera la sélection algérienne à partir de lundi en vu de son match en déplacement contre le Cameroun, le 7 octobre, dans le cadre de la cinquième et avant dernière journée des éliminatoires du Mondial-2018, desquelles les Verts sont déjà éliminés.
Cette conférence de presse est attendue par tout le monde. Certes, le sort des Algériens est déjà scellé dans les qualifications, mais plusieurs dossiers chauds retiennent l’attention, dont celui de l’avenir du technicien espagnol à la tête de la barre technique nationale. Il est clair qu’Alcaraz, engagé en avril dernier pour un contrat qui dure jusqu’en 2019, ne fait plus l’unanimité, y compris au sein du bureau fédéral. Le président de la FAF, Kheireddine Zetchi, qui le soutenait contre vent et marré, a fini par le lâcher, en avouant même devant ses pairs du bureau fédéral, qu’il s’était trempé de choix en faisant appel à l’ex-driver de Granada. Seulement, il sera difficile pour la FAF de résilier le contrat du technicien ibérique, car elle sera dans l’obligation de lui payer de fortes indemnités. Alcaraz avait signé un contrat en béton qui lui préserve ses intérêts en cas de mauvaises surprises. On s’attend donc que le patron technique des Verts, qui persiste et signe que son objectif était de qualifier les Vert à la CAN et non pas au Mondial, en profite pour envoyer des messages aux responsables du football algérien, comme quoi il n’était pas prêt à négocier une résiliation à l’amiable de son contre, comme envisagé par Zetchi et ses assistants. L’autre sujet qui sera sans doute évoqué au cours de cette conférence de presse, est cette mise à l’écart de trois cadres de l’équipe nationale, en l’occurrence, Slimani, Mahrez et Bentaleb. Là aussi, on s’attend à ce que le patron de la FAF nous donne des explications, du moment que le président de la FAF a déclaré récemment que le choix des joueurs est du seul ressort de l’entraineur. À ce propos, le coach espagnol a déjà préparé sa réponse. Ainsi, pour ce qui est d’Islam Slimani, pour le coach espagnol, il est impératif d’essayer d’autres jeunes éléments dans ce poste. Lui, dont l’objectif est de qualifier l’EN pour la CAN 2019, dans le cas où il serait maintenu à son poste, estimerait que Slimani, âgé de 29 ans actuellement, aura 31 lors de la CAN au Cameroun, et de ce fait il lui faut au moins une doublure capable de pallier à son absence ou à une quelconque méforme de l’ancien joueur du CRB. Il est clair que 31 ans pour un attaquant ce n’est pas beaucoup, mais Alcaraz préfère déjà penser à l’avenir, en testant notamment un joueur comme Oussama Derfalou. S’agissant de Ryad Mahrez et de Nabil Bentaleb, l’ancien entraîneur de Grenade a voulu par cette mise à l’écart qu’ils se remettent en cause, en leur permettant de prendre du recul en étant loin de la sélection lors d’une date FIFA. Une remise en question plus que nécessaire pour Alcaraz qui, d’après lui, misera sur d’autres éléments à l’avenir dans le cas où leurs prestations continueraient à être en déca de ce qu’ils peuvent montrer sur le terrain. Telles sont donc les premières explications dans le cercle fermé de notre équipe nationale de Lucas Alcaraz, en attendant des réponses plus claires et plus officielles la semaine prochaine.