Le pavillon « Gourara » de la SAFEX à Alger accueille l’exposition collective « Empreintes Africaines », inscrite dans le programme des Journées créatives africaines « CANEX 2025 », organisées dans le cadre de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) qui se tient à Alger du 4 au 10 septembre.
Cette manifestation réunit dix-huit artistes plasticiens de différentes générations, venus d’Algérie et de divers pays du continent, parmi lesquels Chinelo Oramah (Nigéria), Ali Boukhalfa (Algérie), Gladys Kalichini (Zambie), Zineb Al Shia Mansour (Mauritanie), Rashid Diab (Soudan), Mohamed Abou El Naga (Égypte), Leila Shili (Tunisie) et Mandisa Buthelezi (Afrique du Sud), entre autres. À travers des styles et techniques variés, ces créateurs présentent des œuvres qui mettent en lumière la richesse du patrimoine africain, matériel et immatériel. Ils offrent aux visiteurs des clés pour pénétrer les mystères des traditions populaires et déchiffrer les messages esthétiques et humanitaires portés par l’Afrique. Inaugurée jeudi lors de l’ouverture officielle de la 4e IATF, l’exposition est organisée avec la contribution du Festival culturel international de l’Art contemporain et de l’Agence algérienne pour le Rayonnement culturel (AARC), sous l’égide du ministère de la Culture et des Arts. S’inscrivant dans le programme « CANEX 2025 », « Empreintes Africaines » met en avant les industries culturelles et créatives algériennes et africaines, tout en encourageant les talents du continent dans les différents domaines artistiques. Selon les organisateurs, ce projet « n’est pas seulement un titre, mais une expression d’un profond sentiment d’appartenance à l’Afrique », un continent « qui, malgré les défis et les crises traversés au fil de l’histoire, a toujours su se relever grâce à la résilience de ses peuples et à la créativité de ses artistes ». Ils soulignent également que cette exposition constitue « un dialogue ouvert entre les expériences et les visions, entre la mémoire et l’ambition, affirmant que l’art demeure un langage commun entre les peuples et un moyen de démontrer sa capacité à éclairer les chemins de la vie ». Enfin, les organisateurs insistent sur la dimension universelle de cette rencontre artistique : ces « poésies des formes et des couleurs » traduisent la force de l’art comme espace qui transcende les divisions, une voix capable de transformer la douleur en beauté, la lutte en créativité et la différence en harmonie.
Nawel C






