La capitale Alger et les villes du pays ont été investies, ce vendredi pour la 32e fois, par des Algériennes et des Algériens pour crier haut et fort contre la tenue des élections présidentielles du 12 décembre et réclamer le changement du système en place par le départ de toutes les figures du régime.
Les manifestants du Hirak réclament également la libération de tous les détenus d’opinion dont le dernier Karim Tabbou arrêté de nouveau après quelques heures de sa remise en liberté. Le coup d’envoi de ces manifestations a été donné depuis la capitale Alger où des manifestants ont investi les traditionnelles places, la grande poste et la Maurice Audin, pour exprimer leur attachement aux revendications du mouvement populaire du 22 février à savoir le départ du système et l’organisation d’une période de transition pour l’avènement d’une deuxième république. Constantine, Bouira, Oran, Annaba, Tizi Ouzou, Blida, Béjaia, Tipaza, Boumerdes, Sidi Bel Abbes, Skikda, Tlemcen, Ouargla, Biskra, Tiaret, Sétif, Bordj Bou Arreridj et les autres villes du pays ont vibré au rythme de ces manifestations qui se sont déroulées dans le calme. Les candidats de la présidentielle du 12 décembre ont été décriés par les manifestants qui ont scandé des slogans très hostiles à leur égard.
T.M
