La Haute Autorité de transparence, de prévention et de lutte contre la corruption organise, en collaboration avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), les 24 et 25 juillet, à Alger, «un atelier de formation» sur l’application de l’indice d’efficience «probité» inspiré du modèle sud-coréen de l’évaluation des efforts de lutte contre la corruption au sein du secteur public, indique un communiqué de l’Autorité.
Dans ce cadre, la Haute Autorité a invité certains secteurs ministériels et établissements publics sous tutelle, qui ont affiché leur intérêt à travailler avec cet indicateur durant l’année 2023-2024 comme première expérience, à participer à cet atelier, scindé en deux groupes, a précisé le communiqué. Le premier groupe inclut les administrations centrales des secteurs ministériels, à savoir : le ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, le ministère de la Justice, le ministère des Finances, le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de la Poste et des Télécommunications, le ministère des Affaires religieuses et des Wakfs et le ministère de la Culture et des Arts. Le deuxième groupe sera composé des établissements publics sous tutelle, à savoir : la Direction générale des Impôts, la Direction générale de la Protection civile, la Direction générale des Douanes, la Direction générale des Domaines de l’Etat, la Direction générale des Forêts et l’Office national des examens et concours. Selon la même source, la matrice de l’indice de l’efficience «probité» est constituée de 3 catégories, 8 critères, 18 indicateurs et 58 critères d’évaluation, répartis sur des principes fondamentaux, dont la consolidation de l’intégrité, de la transparence et de la reddition de comptes dans le secteur public, d’autant que cet indice fournit «des orientations claires pour les entreprises publiques ciblées autour des mesures prioritaires en matière de prévention et de lutte contre la corruption, appuyés d’indices clairs et de système de notation, dans l’objectif de restructurer les secteurs ministériels et les entreprises publiques durant l’année 2023/2024». Selon le communiqué, «l’opération de mise en œuvre de l’indice auprès des établissements ciblés débutera en septembre 2023 et visera à concrétiser les mesures inscrites à la matrice jusqu’à juin 2024, où les secteurs et les entreprises concernés sont évalués, selon la méthodologie adoptée, de même que pour la restructuration des entreprises, selon les notes accordées, tout en assurant la diffusion par la haute autorité du rapport en septembre 2024.