Haut-Karabakh: Près de 5000 Arméniens fuient en Arménie, rencontre Erdogan-Aliev en Azerbaïdjan

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L’Arménie continue d’accueillir un flot de réfugiés du Haut-Karabakh. À quelques centaines de kilomètres de là, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a rencontré son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev, dans l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan.

Ce dernier a assuré que les droits des Arméniens du Haut-Karabakh seraient «garantis». Au moins 4850 personnes avaient franchi la frontière avec l’Arménie en provenance de la région du Haut-Karabakh, lundi 25 septembre, à 12 heures, heure locale (8 heures GMT), a déclaré le gouvernement arménien dans un communiqué repris par l’agence de presse russe TASS. Les Arméniens de ce territoire séparatiste – reconnu internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan mais en partie administré par des autorités arméniennes dissidentes – ont été contraints de capituler le 20 septembre après une opération éclair de 24 heures conduite par Bakou.

Haut-Karabakh : en Arménie, Nikol Pachinian est «coincé et sans solution»

Le Haut-Karabakh abrite une population de 120 000 Arméniens de religion chrétienne qui redoutent d’être persécutés en dépit de la volonté d’intégration affichée par l’Azerbaïdjan, dont les habitants sont majoritairement musulmans. Rencontre entre Erdogan et AlievSigne du fort impact international de cette crise, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est arrivé, lundi, dans l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, nichée entre l’Arménie et l’Iran, pour y rencontrer son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev.​​​Les deux dirigeants ont prévu d’organiser une cérémonie de pose de la première pierre d’un nouveau gazoduc et d’inaugurer un complexe militaire azerbaïdjanais, une démonstration de force turque qui contraste avec le retrait apparent de la Russie de la région. Au cours de cette rencontre, Ilham Aliev a assuré que les droits des Arméniens du Haut-Karabakh seraient «garantis». «Les habitants du Haut-Karabakh, quelle que soit leur ethnie, sont des citoyens de l’Azerbaïdjan. Leurs droits seront garantis par l’État azerbaïdjanais», a-t-il déclaré pendant une À cela s’ajoute une réunion prévue de longue date, le 5 octobre en Espagne, entre le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, selon les autorités arméniennes. Elle aura lieu à Grenade, avec le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Par ailleurs, la Russie a accusé, ce lundi, les autorités arméniennes de chercher à «détruire» les relations bilatérales entre les deux pays, dénonçant une «énorme erreur», en pleine crise au Haut-Karabakh dont Erevan rejette en partie la responsabilité sur Moscou. «Nous sommes convaincus que les autorités arméniennes font une énorme erreur en cherchant sciemment à détruire les liens russo-arméniens, qui possèdent de multiples facettes et ont été fondés il y a des siècles, et en faisant de son pays un otage des jeux géopolitiques de l’Occident», a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué. Dimanche soir, le président français a estimé que Bakou «menace» la frontière commune et «l’intégrité territoriale» de l’Arménie. «La France est très vigilante à l’intégrité territoriale de l’Arménie, car c’est ça qui se joue», a-t-il dit dans une intervention télévisée. «On a aujourd’hui une Russie qui est complice de l’Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ces manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé et qui menace la frontière de l’Arménie».

Rencontre entre Erdogan et Aliev

Signe du fort impact international de cette crise, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, est arrivé, lundi, dans l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan, nichée entre l’Arménie et l’Iran, pour y rencontrer son homologue azerbaïdjanais, Ilham Aliev.​​​ Les deux dirigeants ont prévu d’organiser une cérémonie de pose de la première pierre d’un nouveau gazoduc et d’inaugurer un complexe militaire azerbaïdjanais, une démonstration de force turque qui contraste avec le retrait apparent de la Russie de la région. Au cours de cette rencontre, Ilham Aliev a assuré que les droits des Arméniens du Haut-Karabakh seraient «garantis». «Les habitants du Haut-Karabakh, quelle que soit leur ethnie, sont des citoyens de l’Azerbaïdjan. Leurs droits seront garantis par l’État azerbaïdjanais», a-t-il déclaré pendant une conférence de presse commune avec Recep Tayyip Erdogan. À cela s’ajoute une réunion prévue de longue date, le 5 octobre en Espagne, entre le président azerbaïdjanais, Ilham Aliev, et le Premier ministre arménien, Nikol Pachinian, selon les autorités arméniennes. Elle aura lieu à Grenade, avec le président français, Emmanuel Macron, le chancelier allemand, Olaf Scholz, et le président du Conseil européen, Charles Michel. Par ailleurs, la Russie a accusé, lundi, les autorités arméniennes de chercher à «détruire» les relations bilatérales entre les deux pays, dénonçant une «énorme erreur», en pleine crise au Haut-Karabakh dont Erevan rejette en partie la responsabilité sur Moscou. Dimanche soir, le président français a estimé que Bakou «menace» la frontière commune et «l’intégrité territoriale» de l’Arménie. «La France est très vigilante à l’intégrité territoriale de l’Arménie, car c’est ça qui se joue», a-t-il dit dans une intervention télévisée. «On a aujourd’hui une Russie qui est complice de l’Azerbaïdjan, une Turquie qui a toujours été en soutien de ces manœuvres et un pouvoir qui est désinhibé et qui menace la frontière de l’Arménie».