Le ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui a mis en avant les efforts consentis par l’Algérie dans la lutte contre le Cancer.
S’exprimant, ce jeudi, lors de la séance plénière consacrée aux questions orale des membres du Conseil de la nation, le ministre a soutenu que la situation sera davantage meilleure avec la réception des plusieurs projets et l’acquisition de nouveaux matériels et équipements. « L’Etat a consenti beaucoup d’effort dans la lutte contre le cancer. Le nombre de nouvelles structures consacrées à la lutte contre cette maladie en Algérie est en augmentation constante », a-t-il dit. Il a mis en avant, également, les travaux de réhabilitation et rénovation des structures en place. « Cela a permis une meilleure et efficace prise en charge des malades », a-t-il encore soutenu. Selon lui, l’ouverture de centre anti-cancer à Batna, Sétif et Annaba permettra cette réduction des délais et une prise en charge dans les temps de nouveaux malades. Il a rappelé, à ce titre, les acquis de l’État au titre du Plan national anti-cancer, notamment l’amélioration des offres de traitement en matière de chimiothérapie et de radiothérapie. Il a indiqué que grâce aux efforts déployés, il a été procédé à la création d’une foultitude de services et unités de chimiothérapie à travers les différentes régions du pays, outre la mise en service de plusieurs accélérateurs, en attendant la réception prochaine d’autres accélérateurs. Selon lui la situation s’est nettement améliorée avec le plan national de lutte contre le cancer et devrait l’être davantage avec la réception de centres anti-cancer d’El Oued Bechar et d’Adrar à Tizi-Ouzou. Dans sillage dans l’optique de préserver les équipements médicaux, le ministre a annoncé la mis en pratique l’année prochaine de la convention pourtant maintenance corrective palliative. Il a précisé que son département attend seulement un signale du premier ministre. Hasbellaoui a souligné la nécessité de saluer les efforts déployés par l’État pour garantir la disponibilité des médicaments, citant dans ce cadre toutes les affectations consacrées à l’approvisionnement des établissements sanitaires, des médicaments et des équipements nécessaires pour le traitement des malades atteints de cancer. Par ailleurs, le premier responsable de secteur est revenu sur le système de permanence des officines. Il a soutenu que celui-ci a été élaboré afin de préserver le principe du service public. Il a indiqué que de souplesses peuvent être accordées aux officines des régions des hauts-plateaux et du Sud. Notons que l’arrêté portant modalités d’ouverture et de fermeture des officines gardes de nuit, du 1er août 2014 stipule que les pharmaciens d’officine sont tenus d’assurer la garde les vendredis et jours fériés de 8h à 19h et la nuit de 19h à 8h. Le pharmacien qui assure la garde de nuit bénéficie d’une journée de récupération le lendemain de la garde. Concernant les horaires d’ouverture et de fermeture, la pharmacie doit rester ouverte de manière continue de 8h à 19h et exceptionnellement jusqu’à 22h, après accord du directeur de la santé et de la population de wilaya, en fonction des spécificités de la zone d’implantation de l’officine. La liste des pharmacies devant assurer la garde par commune est établie par le directeur de la santé et de la population de la wilaya, 15 jours avant le début de chaque mois, en concertation avec les représentants des pharmaciens d’officine. Mais, il semble que les nouvelles horaires n’arrangent pas les citoyens des régions cité au dessus qui ne disposent pas de nombre important de pharmaciens. Conscient de cette situation, le ministre envisage de revoir certaines dispositions en faisant en sorte que les modalités d’ouverture et de fermeture des officines gardes de nuit soient fixées selon les spécificités et besoins de chaque région.
Yasmine Derbal
