Le ministre de la Communication, Hamid Grine, a saisi l’opportunité, jeudi dernier, à l’occasion de la célébration du 54e anniversaire du recouvrement de la souveraineté nationale sur la Télévision et la Radio nationales, pour réaffirmer, encore une fois, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a consacré la liberté de la presse comme un des principes fondamentaux de la République. Le meilleur message qu’on pourrait avoir à cette occasion, dira-t-il, c’est celui de rendre hommage, au président de la République, pour avoir consacré la liberté de la presse, comme un des principes fondamentaux de la République. Exprimant par la même occasion ses félicitations aux travailleurs des deux entreprises publiques, le ministre a souligné que l’héroïsme «n’était pas seulement de mourir au champ d’honneur, mais de venir chaque matin travailler quelles que soient les circonstances et quels que soient parfois les coups du sort». Le ministre de la Communication, a également appelé les médias à «faire la promotion de notre culture, de notre savoir-faire et aussi de la paix entre les Algériens», parce qu’il y a, précise-t-il, «une paix et un modèle de paix algérien». Cette nouvelle orientation s’inscrit en ligne droite avec les précédente déclarations du premier responsable du département de la communication, lorsqu’il avait souligné qu’un vaste chantier pour la professionnalisation de la presse, basé sur l’éthique et la déontologie, a été lancé conformément aux orientations, du président de la République. H. Grine a précisé que le thème de l’éthique et de la déontologie était un sujet «très important», soulignant qu’il est évoqué pour «semer ce concept dans la presse algérienne». «Nous avons fait quelques pas, mais il reste encore du chemin à parcourir, la route est encore longue», avait-il estimé. Hamid Grine n’avait pas manqué l’occasion de réitérer son engagement pour une presse professionnelle qui puisse son rôle dans un monde en pleine mutation et dans une conjoncture marquée par de nombreux défis, rappelant que l’Algérie a enregistré «d’importantes avancées et relevé beaucoup de défis» dans le domaine de la presse, précisant que ces progrès «ne peuvent se poursuivre sans une presse éthique et déontologique». C’est dans cette optique que le premier responsable du secteur a mis en avant l’importance de la formation continue des journalistes dans la perspective du projet de professionnalisation de la presse que son département envisageait de concrétiser. Il avait également évoqué la démarche de son secteur visant le parachèvement du recensement des journalistes professionnels en Algérie, une démarche qui «nous permettra d’élire un conseil d’éthique, une autorité de régulation de la presse écrite ainsi qu’une commission permanente chargée de la carte du journaliste professionnel », avait-il précisé.. Hamid Grine qui a adopté une nouvelle démarche visant à traduire la volonté des pouvoirs publics à doter la presse nationale et le secteur de la communication de mécanismes juridiques et de différentes formes de soutien à même de lui permettre de s’acquitter de sa noble mission sans restriction à sa liberté, n’a eu de cesse d’insister sur la nécessité d’aller de l’avant pour consacrer une presse professionnelle qui soit à la hauteur des grandes mutations que connait le pays et puisse répondre aux attentes et aux aspirations de la société.