Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a fait état, hier, à Alger, de la disponibilité de l’Algérie à coopérer avec l’Arabie saoudite en matière de visa électronique pendant la prochaine saison du Hadj.
Le ministre a précisé, en marge d’une rencontre avec les membres de la mission Hadj 2017 à Dar El Imam (El Mohammadia), que «l’Arabie saoudite a décidé d’entamer cette année l’application du visa électronique», soulignant la disponibilité de l’Algérie à appliquer cette nouvelle mesure dés la saison Hadj 2018. «Près de 1 200 000 Algériens ont participé au tirage au sort de cette saison, dont 90% l’ont fait via Internet», a ajouté le ministre. S’agissant de la nouvelle taxe de 2.000 rials (l’équivalent de 500 €), imposée par l’Arabie saoudite au titre du visa d’entrée sur son territoire pour les personnes ayant accompli le Hadj au cours des cinq dernières années, le ministre a indiqué que l’Arabie saoudite «est libre et souveraine dans ses décisions». Il a ajouté, à ce propos, que la Commission de préparation du Hadj 2017 s’est réunie sous la présidence de la tutelle et avait pris toutes les mesures nécessaires pour l’identification des Hadjis (plus de mille) tenus de s’acquitter de cette taxe supplémentaire. Le ministre a indiqué également qu’une demande a été adressée aux services du Premier ministre en vue d’approuver «le transfert de ces montants vers l’Arabie saoudite». Pour ce qui est de la rencontre qui l’a réuni avec les membres de la mission du Hadj avant le premier vol vers les Lieux Saints de l’Islam, prévu le 6 août en cours, le ministre a précisé que cette rencontre de coordination s’inscrivait dans le cadre «des efforts déployés en vue de mener à bien la saison du Hadj 2017 et permettre aux membres de la mission algérienne de s’acquitter de leurs missions dans les meilleures conditions».