Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a indiqué, mardi, à Alger, que le 1er vol des hadjis vers les Lieux Saints était prévu le 25 juillet, précisant que l’opération serait encadrée par 44 agences de voyages, aux côtés de deux établissements publics.
Dans son allocution d’ouverture du 3e Salon du Hadj et de la Omra organisé au Palais des expositions (Pins Maritimes), le ministre a affirmé que toutes les procédures administratives seront parachevées vers la mi-mai, date à laquelle le nombre des hadjis atteindra 36 000 ayant déjà finalisé la réservation, le paiement de leurs redevances, la vaccination et la réservation des chambres d’hôtel. La période entre le 15 mai et 25 juillet sera consacrée à la formation, l’accompagnement et l’orientation en matière de santé, de logistique, d’informations et de religion, a fait savoir le ministre. Concernant le plan du gouvernement, issu du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, Aïssa a affirmé qu’à l’horizon 2019, le hadji algérien sera en mesure de choisir le niveau de prestations, qui signifie selon lui «la fin de la réforme du système du Hadj et de la Omra». S’agissant du coût du Hadj en Algérie, Aïssa a estimé qu’il était le moins cher par rapport aux pays voisin et certains pays arabes et musulmans. Pour ce qui est de la communauté algé- rienne établie à l’étranger, le ministre a indiqué qu’elle pouvait bénéficier des réductions et des droits dans deux cas, pour peu que les membres s’inscrivent en ligne à partir de leurs communes de résidence ou au niveau de la grande mosquée de Paris qui se charge de coordonner les efforts avec l’Office national du Hadj et de la Omra concernant l’hébergement et le transport. Dans le même contexte, le ministre a fait état de la décision du Conseil des ministres relative au maintien de 200 éléments de protection afin de renforcer la mission sur les Lieux Saints et ce, après 10 ans de «service réussi des membres de ce corps, outre l’augmentation du quota de la mission médicale en la renforçant par des spé- cialistes des maladies épidémiologiques». Concernant une question sur le Wahhabisme, Aïssa a affirmé que les Algériens se rendent au Hadj depuis longtemps et cette problématique ne s’est jamais posée, soulignant que «le vrai danger ne réside pas dans la doctrine répandue en Arabie Saoudite (…), mais plutôt dans le sectarisme qui fourvoie les individus». Accompagné du ministre de la Communication, Djamel Kaouane, du ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Mokhtar Hasbellaoui, du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hacene Mermouri et de l’ambassadeur du Royaume d’Arabie saoudite en Algérie, Samy Ben Abdellah Saleh, Aïssa a souligné que le Salon du Hadj et de la Omra était une occasion pour le pèlerin algérien de prendre connaissance des prestations offertes et des rites du Hadj.