À l’aube du 28e jour de l’invasion russe, l’armée ukrainienne est parvenue à reprendre du terrain sur les troupes russes.
La situation reste toujours catastrophique à Marioupol, où 100 000 personnes vivent dans des conditions inhumaines, selon Volodymyr Zelensky, qui s’est également exprimé sur les pourparlers «très difficiles, parfois conflictuels», avec la Russie. Le ministère ukrainien de la Défense, ainsi que le Pentagone, ont annoncé, mardi, 22 mars, que l’armée ukrainienne menait des contre-offensives qui ont permis de reprendre du terrain sur les troupes russes. Néanmoins, près d’un mois après le début de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes, environ 100 000 personnes sont encore bloquées sous les bombes russes dans Marioupol assiégée, où les habitants survivent dans «des conditions inhumaines». L’armée ukrainienne mène des contre-offensives qui ont permis, dans le sud, notamment, de reprendre du terrain sur les forces russes, assure le porte-parole de Pentagone. Les militaires ukrainiens «sont désormais, dans certaines situations, à l’offensive», a déclaré John Kirby sur CNN, affirmant qu’ils «pourchassent les Russes et les repoussent en dehors de zones où les Russes étaient par le passé». Toutefois, les forces de Moscou ont partiellement pris d’autres banlieues du nord-ouest, Bucha, Hostomel et Irpin, dont certaines sont attaquées presque tous les jours depuis le début de l’invasion. Un responsable occidental, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat, a déclaré que la résistance ukrainienne avait stoppé une grande partie de l’avancée russe sans parvenir à les faire battre en retraite.
Sanctions supplémentaires contre la Russie Le président américain et les dirigeants européens annonceront cette semaine des sanctions supplémentaires contre la Russie et un resserrement des mesures déjà existantes, a déclaré, mardi, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, en amont du déplacement de Joe Biden à Bruxelles. S’exprimant devant des journalistes, Jake Sullivan a indiqué que Joe Biden discuterait aussi avec ses alliés des ajustements à long-terme à apporter au dispositif militaire de l’Otan et de plans d’urgence pour faire face à l’utilisation éventuelle d’armes nucléaires. Les Occidentaux annonceront aussi des mesures conjointes destinées à renforcer la sécurité énergétique de l’Europe et à réduire la dépendance de celle-ci au gaz russe.