Depuis le 7 octobre, date du début de l’agression sioniste contre Ghaza, plus dont 3 542 enfants et 2 187 femmes sont tombés en martyrs, dont « au moins 3.195 à Ghaza, 33 en Cisjordanie. dont 3 542 enfants et 2 187 femmes plus de 23.000 autres blessés Les enfants représentent plus de 40% de plus de 8.610 martyrs parmi les Palestiniens .
« Tous ces enfants tués depuis sont des non-combattants et les responsables de leur mort doivent répondre de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et, compte tenu de l’ampleur des morts à Gaza et, de plus en plus, en Cisjordanie, le crime de génocide doit également faire l’objet d’une enquête », poursuit le communiqué. « Ceux qui ont encouragé et soutenu matériellement le recours illégal à la force par l’entité sioniste dans la situation actuelle devraient faire l’objet d’une enquête pour avoir aidé et encouragé les violations du droit international », soutient la même source.Par ailleurs25 journalistes palestiniens et 13 professionnels de médias ont été tués à la suite des bombardements de l’armée d’occupation sioniste, » a fait savoir le syndicat dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook. Le syndicat a, en outre, affirmé que « les domiciles d’au moins 35 journalistes ont été bombardés » soulignant que « des dizaines de membres de leurs familles ont été tués ». Des « combats féroces » au sol avec le Hamas ont lieu dans la bande de Gaza, a affirmé mardi l’armée israélienne, qui avance lentement au milieu des ruines du territoire palestinien, où la situation humanitaire « désastreuse » selon l’ONU ne cesse d’empirer.Déclenchée par l’attaque sanglante sans précédent perpétrée le 7 octobre par le mouvement islamiste palestinien en Israël, la guerre a déjà fait des milliers de morts et menace d’embraser la région. Au 25e jour, les appels à une « trêve humanitaire », afin de soulager les souffrances des 2,4 millions d’habitants de Gaza, restent sans suite, malgré les cris d’alarme des ONG. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exclu lundi soir tout cessez-le-feu. De son côté, la branche militaire du Hamas a affirmé avoir ciblé « deux blindés » avec des obus antichars, ajoutant que ses combattants avaient « anéanti » une force israélienne en lui tendant une embuscade dans un bâtiment dans le nord du territoire. Des images diffusées préalablement par l’armée israélienne montraient des soldats et des chars progresser dans un mélange de sable et de poussière, puis au milieu de bâtiments abandonnés et de gravats.
Agression sioniste : grève générale en Cisjordanie occupée
Les gouvernorats de la Cisjordanie occupée sont entrés, mercredi matin, dans un mouvement de grève général, pour dénoncer la barbarie sans fin de l’entité sioniste contre les Palestiniens. »Toues les administrations, les universités, les banques et les magazines ont baissé rideau, mercredi, pour protester contre la violence et la barbarie allant en galopant contre les civils palestiniens », a rapporté l’agence de presse Wafa. Mardi, l’armée d’occupation sioniste a commis un nouveau massacre dans le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, faisant des dizaines de martyrs et de blessés. « L’occupation sioniste a bombardé un bâtiment résidentiel habité par des civils, le détruisant ainsi que les maisons environnantes au milieu du camp de Jabalia au nord de la bande de Ghaza », a rapporté Wafa. »Le bombardement a fait des dizaines de martyrs et de blessés. Les bâtiments étaient surpeuplés, avec notamment un grand nombre d’enfants et de femmes », a ajouté la même source. Le bilan de l’agression sioniste contre la bane de Ghaza et la Cisjordanie occupée en cours depuis le 7 octobre dernier, est passé à 8.610 martyrs et plus de 23.000 blessés », selon le dernier bilan provisoire du ministère palestinien de la Santé.
Coupure « totale » d’internet et du téléphone à Ghaza
L’opérateur palestinien de télécommunications Paltel a annoncé mercredi une coupure « totale » des lignes téléphoniques et d’internet dans la bande de Ghaza, assiégée et bombardée par l’armée d’occupation sioniste qui prend sans retenue aucune, pour cibles des quartiers entiers dans la bande, avec en point de mire essentiellement des enfants, des femmes et des personnes âgée. »Nous avons le regret d’annoncer aux compatriotes de notre pays bien-aimé une interruption totale des communications et des services internet à Ghaza », a indiqué Paltel sur le réseau social X (anciennement Twitter).Les communications et internet avaient déjà été coupées dans la bande de Ghaza vendredi alors que l’armée d’occupation poursuit ses intenses bombardements barbares sur le territoire palestinien, privant ses 2,4 millions d’habitants de contact. Elles ont été rétablies progressivement à partir de dimanche.Lors de cette première coupure, l’organisation Human Rights Watch (HRW), a averti que la coupure des communications et de l’Internet dans la bande de Ghaza, qui fait l’objet depuis le 7 octobre d’agressions sionistes barbares, pourrait dissimuler « des atrocités de masse ».Déborah Brown, responsable de l’ONG, a déclaré dans un communiqué publié samedi que l’absence d’information pouvait servir de « couverture pour les atrocités massives et contribuer à l’impunité pour les violations des droits de l’Homme » commises par les forces de l’occupation sioniste.Pour sa part, l’ONG Amnesty International (AI) a affirmé que l’organisation « a perdu la communication avec ses employés à Ghaza ».L’ONG a souligné que cette coupure de communication « signifie qu’il sera de plus en plus difficile d’obtenir des informations et des preuves nécessaires concernant les violations des droits de l’Homme et les crimes de guerre commis (par l’entité sioniste) contre les civils palestiniens à Ghaza, et d’entendre directement ceux qui sont victimes de ces violations ».De son côté, le service « NetBlox », qui surveille la connexion Internet, a évoqué « l’effondrement des communications dans la bande de Ghaza ».Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA), plusieurs agences des Nations unies ont perdu le contact avec leurs équipes à Ghaza.
Entrée en Egypte des premières ambulances transportant des blessés palestiniens
Les premières ambulances transportant des blessés palestiniens depuis la bande de Ghaza, bombardée par l’entité sioniste depuis le 7 octobre, sont entrées en Egypte mercredi, ont rapporté des médias. Des télévisions égyptiennes diffusent en direct l’entrée de ces véhicules du côté égyptien du terminal de Rafah, unique ouverture de la bande de Ghaza sur le monde, qui ne soit pas entre les mains de l’occupant sioniste. Les agressions sionistes contre la bande de Ghaza ont fait plus de 8.600 martyrs, dont quelque 3.500 enfants, et 23.000 blessés.Des ambulances blanches palestiniennes ont traversé le terminal, où des ambulances égyptiennes jaunes et bleues attendaient depuis la veille.Au moins 40 ambulances, chacune transportant deux blessés, entrant dans le terminal de Rafah depuis le territoire palestinien pour passer en Egypte, ont été signalées par des médias. Les blessés seront transportés, indiquent les télévisions, vers un hôpital de campagne à Cheikh Zoueid, à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Rafah, ainsi qu’à Al-Arich, chef-lieu de la province du Nord-Sinaï et, pour les cas les plus critiques, vers des hôpitaux du Caire, à cinq heures de route de Rafah.
Assassinat de journalistes à Ghaza: RSF dépose plainte devant la CPI pour crimes de guerre
L’ONG Reporteurs sans frontières (RSF) a déposé, mardi, une plainte devant la Cour pénale internationale (CPI) pour « crimes de guerre » commis par l’entité sioniste contre les journalistes palestiniens durant leur couverture de l’agression sioniste sanglante toujours en cours contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée. « Reporteurs sans frontières a déposé mardi 31 octobre une plainte auprès du Bureau du procureur de la CPI pour crimes de guerre » commis par l’entité sioniste contre les journalistes palestiniens durant leur couverture de l’agression contre la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée, a indiqué l’organisation dans un communiqué. Selon un dernier bilan provisoire, l’occupation a tué jusqu’à présent 25 journalistes palestiniens et 13 personnes qui travaillaient dans le secteur de l’information
Agression sioniste contre Ghaza : démission d’un haut responsable de l’ONU
Le directeur du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, Craig Mokhiber, a annoncé, mardi soir, sa démission de son poste, en signe de protestation contre « l’impuissance de l’ONU à arrêter le génocide » que commet l’entité sioniste contre les Palestiniens dans la bande de Ghaza et la Cisjordanie occupée et la « complicité » de plusieurs Etats avec l’occupant. »Ce sera ma dernière communication officielle avec vous en tant que directeur du Bureau de New York du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme. J’écris à un moment de grande angoisse pour le monde, y compris pour nombre de nos collègues. Une fois de plus, nous voyons un génocide se dérouler sous nos yeux, et l’Organisation que nous servons semble impuissante à l’arrêter », a écrit M. Mokhiber dans une lettre adressée au Haut-Commissaire, Volker Turk. »Ayant enquêté sur les droits de l’Homme en Palestine depuis les années 1980, vécu à Ghaza en tant que conseiller des droits de l’Homme de l’ONU dans les années 1990 et mené plusieurs missions de défense des droits de l’Homme dans le pays avant et depuis, cela me touche profondément », a, en outre, écrit le désormais ex-responsable onusien des droits de l’Homme.Précisant qu’il est avocat spécialisé dans les droits de l’Homme avec plus de trois décennies d’expérience dans le domaine, M. Mokhiber a noté que bien que le concept de génocide fait souvent l’objet d’ »abus politiques », le gouvernement et l’armée sionistes « ne laissent aucune place au doute ou au débat ». »A Ghaza, des habitations civiles, des écoles, des églises, des mosquées et des établissements médicaux sont attaqués sans motif tandis que des milliers de civils sont massacrés. En Cisjordanie, y compris à El-Qods occupée, les maisons sont saisies et réaffectées uniquement sur la base de la race, et de violents pogroms de colons sont accompagnés par des unités de l’armée (sioniste). Partout dans le pays, l’apartheid règne », a-t-il dénoncé.Pour le défenseur des droits de l’Homme, ce qui se passe dans les territoires palestiniens « est un cas d’école de génocide », affirmant que « le projet colonial européen, ethno-nationaliste, en Palestine est entré dans sa phase finale, vers la destruction accélérée des derniers vestiges de la vie palestinienne indigène en Palestine ».Selon lui, « les gouvernements des Etats-Unis, du Royaume-Uni et d’une grande partie de l’Europe sont entièrement complices de cet horrible assaut ». Il note, à ce sujet, que « non seulement ces gouvernements refusent de respecter leurs obligations conventionnelles d’assurer le respect des Conventions de Genève, mais ils arment en fait activement les assauts, en fournissant un soutien économique et en matière de renseignement, et en fournissant une couverture politique et diplomatique aux atrocités » sionistes.
La Palestine salue les positions honorables du Chili et de la Colombie rejetant les massacres à Ghaza
Le ministère palestinien des Affaires étrangères et des Expatriés a salué, mercredi, « les positions honorables du Chili et de la Colombie soutenant le peuple palestinien, face aux massacres et au génocide collectif perpétrés par l’entité sioniste contre des civils palestiniens dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie occupée, depuis le 7 octobre dernier. Dans un communiqué repris par l’agence de presse Wafa, le ministère a affirmé que « leurs positions de principe sont conformes au droit international et ne récompensent pas l’agresseur comme le font d’autres gouvernements, mais constituent plutôt un moyen de dissuasion nécessaire pour mettre fin à l’agression et aux violations graves de la loi internationale et du droit international humanitaire, qui ont été systématiquement violés par l’occupation depuis des années et décennies ». Le ministère a souligné, dans le même contexte, que « leurs positions honorables ne sont pas nouvelles, car elles sont conformes aux valeurs et aux principes de ces pays et de leurs peuples, constamment en faveur de la paix, de la justice et de la solidarité ».La diplomatie palestinienne a exprimé, enfin, « l’espoir de voir d’autres pays suivre l’exemple du Chili et de la Colombie en réévaluant leurs relations avec l’occupant, qui commet des massacres et un génocide devant le monde et viole le droit international et le droit humanitaire international contre le peuple palestinien dans la bande de Ghaza ». La Colombie et le Chili ont rappelé leurs ambassadeurs respectifs quelques heures seulement après que la Bolivie ait rompu ses relations avec l’entité sioniste.