La situation humanitaire dans la bande de Ghaza ne cesse de se détériorer sous l’effet du blocus imposé par l’entité sioniste. Alors que le bilan des martyrs dépasse désormais les 48 572 victimes, le ministère palestinien de l’Économie nationale a exhorté la communauté internationale à faire pression sur l’occupant pour qu’il lève les restrictions sur l’acheminement de l’aide humanitaire et des besoins vitaux.
Depuis le 2 mars, date de l’expiration de la première phase du cessez-le-feu en vigueur depuis le 19 janvier, l’entité sioniste a renforcé le blocus, empêchant l’entrée des produits de première nécessité, dont la nourriture et l’électricité. Cette situation met en péril la vie de milliers de civils, tandis que la famine menace gravement la population. Selon les autorités palestiniennes, 112 032 personnes ont été blessées depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023. Par ailleurs, les incursions des colons sionistes dans l’esplanade de la mosquée Al-Aqsa se poursuivent sous la protection des forces d’occupation, intensifiant les tensions à El-Qods occupée. Ces violations quotidiennes visent à imposer un fait accompli et à modifier l’identité culturelle et religieuse de la ville sainte. Face à cette situation, le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a dénoncé les restrictions imposées à Ghaza, appelant à la levée immédiate du blocus humanitaire. De son côté, le bureau des médias de Ghaza a alerté sur l’aggravation de la crise et la multiplication des attaques, qui ont causé la mort de 151 Palestiniens depuis la fin du cessez-le-feu, dont plusieurs victimes de bombardements ciblés au centre et au nord de l’enclave. Alors que la communauté internationale reste largement impuissante face aux violations continues du droit international, la population palestinienne endure une catastrophe humanitaire sans précédent.






