Une cinquantaine de projets de raccordement de nouveaux périmètres agricoles à l’énergie électrique conventionnelle, dans les wilayas de Ghardaïa et El Ménéa, ont été mis en service depuis le 15 du mois de mars courant, a-t-on appris auprès de la Direction locale de la Société algérienne de distribution de l’électricité et du gaz (SADEG, filiale de la Sonelgaz).
Ces projets ont permis de raccorder 146 périmètres agricoles, après la réalisation de 69,5 km de réseau électrique de moyenne tension et 16,5 km de réseau de basse tension ainsi que l’équipement de 59 transformateurs, pour un coût global de 428 millions de dinars, a précisé le chargé de communication à la direction locale SADEG, Yahia Abbès. Douze autres projets de raccordement à l’énergie électrique de 97 périmètres agricoles dans les deux wilayas ont été également lancés et comprennent la réalisation d’un réseau de 77,7 km de réseau de moyenne tension, 14,5 km de réseau de distribution de basse tension et 69 transformateurs, pour un coût de 392 millions de dinars, a-t-il ajouté. Les services de la SADEG de Ghardaïa comptent lancer prochainement 149 projets de raccordement à l’énergie électrique de 479 périmètres agricoles, avec la réalisation d’un réseau de 500 km de moyenne tension et 66 km de basse tension ainsi que la mise en place de 213 transformateurs, pour un coût de près de 2,8 milliards de dinars, a fait savoir M. Abbas. En dépit des difficultés financières que traverse SADEG, suite à la rude épreuve de la crise sanitaire (coronavirus), des efforts sont déployés au niveau des zones agricoles en vue d’accompagner les investisseurs en raccordant les périmètres agricoles au réseau d’électricité conventionnelle, pour contribuer à la création de la richesse et garantir la sécurité alimentaire, notamment dans les cultures stratégiques. Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre du programme de la relance économique, initiée par le président de la République, visant à assurer l’autosuffisance alimentaire, la réduction des importations et la création d’emplois dans le secteur agricole, a expliqué, de son côté, l’ingénieur en chef à la Direction des services agricoles de Ghardaïa, Khaled Djebrit. Pour assurer les besoins en eaux d’irrigation des périmètres agricoles, il faut puiser dans les eaux souterraines à des centaines de mètres de profondeur, en utilisant l’énergie conventionnelle.
À ce sujet, de nombreux agriculteurs estiment qu’il est temps de recourir à des systèmes d’irrigation reposant sur l’énergie solaire, moins coûteuse et moins polluante, et des techniques d’amélioration de la productivité des cultures.
Hadj M.
