Gestion des collectivités locales: Le gouvernement insiste sur l’accélération de la cadence de développement

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L’accélération de la cadence de développement au niveau des collectivités locales a été au menu de la réunion du gouvernement hier sous l’égide du Premier ministre, Nadir Larbaoui.

En effet, conformément aux instructions données en ce sens par le président de la République, le gouvernement n’a pas manqué d’insister sur la nécessité de passer à la vitesse supérieure en ce qui concerne la gouvernance locale avec une nouvelle vision et de nouvelles ambitions. Et pour cause, lors de son allocution à l’ouverture des travaux de la rencontre gouvernement-walis, tenue en décembre dernier au Palais des Nations sous le thème « Collectivités locales : locomotive du développement national », le président de la République avait indiqué que les collectivités locales constituent « le trait d’union entre l’Etat et le citoyen » et « le socle de l’Etat », soulignant qu' »il est temps, plusieurs décennies après l’indépendance, de réviser les codes communal et de wilaya pour qu’ils puissent concrétiser la volonté du peuple au niveau local ». « Il y a une révision en profondeur du code en termes de prérogatives, de moyens alloués et de classification des communes » qui a pour objectif d' »instaurer un équilibre financier et économique entre les communes riches et celles moins favorisées », a-t-il fait savoir, précisant que « la gestion de certaines infrastructures sera confiée à l’Etat au lieu des communes pour ne pas les accabler financièrement ». « Il n’y a pas d’inconvénient à ce que les communes délèguent à des entreprises locales certains services publics comme le domaine de l’hygiène, en trouvant des mécanismes juridiques pour demander des comptes sur les performances », a affirmé le président de la République.Et d’ajouter : « nous avons proposé dans la nouvelle version du code de conférer au président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) la qualité d’ordonnateur, afin que l’élu local soit un responsable investi des pleines prérogatives ».Il a, par ailleurs, rappelé que « plus de 6,5 millions d’Algériens ont été touchés par les réformes dans les zones d’ombre », soulignant que « certains responsables que nous avons démis estimaient que le développement des zones d’ombre ne relevait pas de leurs prérogatives ». »Il faut que vous sachiez que nous sommes au service du peuple, du Président au plus simple fonctionnaire public », a insisté le président de la République. »Nous protégerons ce pays dont le peuple a le sang des Chouhada dans les veines. Il se leurre celui qui croit que l’Algérie est une proie dont on peut s’emparer avec un +hashtag+ », a-t-il averti.Le président de la République a également insisté sur l’impératif de « parachever les travaux des façades de constructions inachevées » et de « trouver des formules juridiques pour financer le parachèvement des constructions des citoyens », préconisant de « trouver des formules pour l’octroi de foncier aux artisans dans des zones dédiées pour la création de petites activités professionnelles ». Il a aussi appelé tous les responsables locaux à « respecter le système administratif de réception des citoyens, notamment les jeunes, pour écouter leurs préoccupations ». A cette occasion, le président de la République a réaffirmé que « les walis sont protégés tout en tenant compte des erreurs administratives qu’ils peuvent commettre tant qu’il ne s’agit pas de corruption ». « Nous sommes au courant des résidus de la Issaba qui menacent les walis et les responsables locaux en utilisant des relais pour les dissuader d’accomplir leurs missions », a-t-il dit.Il a également souligné la nécessité de lutter contre la bureaucratie à travers « la numérisation globale qui est sur le point d’être généralisée ». Concernant le dossier relatif au dessalement de l’eau de mer, le président de la République a indiqué que l’Algérie « mettra en service cinq stations de dessalement avant le mois de Ramadhan », appelant les walis à « adhérer au système d’exploitation des eaux usées dans toutes les wilayas » et à « accorder une attention particulière à ce plan ». D’autre part, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de mettre à profit la rencontre Gouvernement-walis pour consolider les acquis réalisés grâce aux efforts de l’Etat visant à promouvoir la vie sociale et à améliorer le cadre de vie des citoyens. »Je suis heureux de partager avec vous l’ouverture de la réunion Gouvernement-walis qu’il importe de mettre à profit pour répondre, dans les meilleures conditions, aux exigences du développement local durable, notamment en ce qui a trait à l’activité économique locale dans toute sa diversité et sa richesse, mais aussi pour consolider les acquis réalisés grâce aux efforts de l’Etat visant à promouvoir la vie sociale et à améliorer le cadre de vie des citoyens », a-t-il mentionné.Il a relevé également que « les fondements d’une gouvernance locale basée sur la participation citoyenne, l’équité en matière de développement et la rigueur dans la gestion des deniers publics ont été posés ». Il a appelé, à cet égard, à « poursuivre les efforts en vue de consacrer les méthodes de gestion modernes dans les esprits et dans les pratiques ».A ce titre, il y a lieu de rappeler que les dernières instructions et orientations données par le président de la République aux membres du gouvernement font ressortir une nouvelle approche basée sur la rigueur dans la gestion en vue de répondre, de manière rapide et efficace, aux préoccupations des citoyens.A ce titre, le chef de l’Etat n’a pas manqué d’insister sur l’impératif respect des lois de la République, alors que le gouvernement est appelé à investir le terrain pour suivre la réalisation des différents projets qui s’inscrivent dans le cadre du programme du président de la République et de ses engagements vis-à-vis du peuple algérien.Récemment, le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a réaffirmé, une fois de plus, tout l’intérêt que le président de la République accorde à l’amélioration du cadre de vie des citoyens, soulignant que cela constitue l’un de ses principaux engagements. Il avait exhorté, dans ce sens, les walis et l’ensemble des responsables au niveau local à être constamment à l’écoute des citoyens, à répondre à leurs doléances et à se pencher sur leurs attentes et préoccupations. A ce propos, le président Tebboune a maintes fois insisté sur la nécessité d’en finir avec les pratiques bureaucratiques qui ont longtemps porté un préjudice énorme à l’économie nationale et ont eu des répercussions négative sur la manière de gérer les affaires en lien direct avec les citoyens. Relevant que le président de la République a toujours insisté sur l’amélioration du cadre de vie des citoyens dans toutes les wilayas, le ministre de l’Intérieur avait affirmé que son département ministériel fait de l’élimination des disparités en matière de développement une priorité.

Il avait, en outre, expliqué que les efforts consentis ont permis de réaliser des résultats significatifs et concrets en peu de temps, avec un impact direct sur les habitants des régions souffrant de carences en matière de développement, notamment à travers le programme de développement des zones d’ombre qui a profité à plus de 6 millions de citoyens.Les pouvoirs publics poursuivent le soutien du développement au niveau de toutes les régions du pays, tant à travers des programmes de développement annuels que par le biais des programmes visant la promotion des collectivités locales ou encore par les différentes mesures pour améliorer les conditions de vie des citoyens, a assuré le ministre.

A cet égard, Brahim Merad, avait souligné la nécessité pour les autorités locales d’œuvrer à répondre aux préoccupations des citoyens et à l’amélioration de leur cadre de vie.

Le ministre avait fait part d’instructions signifiées aux walis de la République, les appelant à coordonner les efforts avec les organes exécutifs afin de répondre aux besoins des citoyens. M. Merad a souligné que le citoyen est au centre des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui rappelle à chaque occasion la nécessité d’œuvrer à l’amélioration de ses conditions de vie. Le ministre de l’Intérieur a ajouté que l’Algérie avance désormais d’un pas sûr vers la consolidation de ses réalisations, notamment au volet économique. Le président de la République a maintes fois rappelé les mesures et les dispositions inédites mises en place pour préserver le caractère social de l’Etat, en tête desquelles l’institution de l’allocation chômage et l’augmentation des salaires. Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat continue à veiller sur la protection du pouvoir d’achat du citoyen à travers la lutte contre les spéculateurs et les provocateurs de pénuries qui saisissent les occasions pour attenter à la stabilité sociale. Le chef de l’Etat avait donné des instructions fermes au gouvernement en vue d’accorder un intérêt accru à la situation sociale du citoyen et veiller à l’amélioration de son pouvoir d’achat, tout en insistant sur le rôle du gouvernement dans la garantie de la disponibilité et de la stabilité des prix des produits alimentaires. En préconisant une vision réaliste et rationnelle qui préserve l’équilibre macro-financier de l’Etat, le président de la République aura prouvé, une fois de plus, tout l’intérêt qu’il accorde à la préservation du pouvoir d’achat des citoyens, notamment les couches sociales les plus défavorisées. Il s’agit d’une vision prévoyant un allègement des charges inhérentes aux mesures prises par le gouvernement avec pour objectif de préserver le pouvoir d’achat et les acquis sociaux décidés par l’Etat en faveur des citoyens. Les dernières mesures prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des citoyens attestent que l’Etat est déterminé à faire de ce volet l’une de ses priorités, comme l’a si bien souligné le président de la République qui a été catégorique en ordonnant au gouvernement d’ouvrer constamment à l’amélioration des moyens de communication avec le citoyen dans tous les domaines et de placer ce point dans les priorités de l’action gouvernementale. Il s’agit d’une nouvelle orientation consistant à âtre constamment à l’écoute des citoyens et à se pencher, de manière sérieuse et effective, sur leurs doléances, un volet auquel le Président Tebboune a toujours accordé un intérêt particulier et fait une priorité absolue depuis son investiture à la tête de l’Etat. Ces engagements qui sont prévus dans le programme du président Tebboune, vont constituer la pierre angulaire de l’action du gouvernement qui sera appelé à procéder au renforcement de la bonne gouvernance à travers la séparation du monde des affaires de la politique et une mise en place de mécanismes garantissant la probité des fonctionnaires publics, une réforme globale de la justice, de l’organisation territoriale et de la gestion de l’administration locale, ainsi que la consolidation du principe de la démocratie participative. Il avait aussi mis l’accent sur l’amélioration du climat des affaires et l’encouragement de l’investissement, notamment extérieur direct, pour booster la croissance économique nationale. Le chef de l’Etat avait maintes fois souligné qu’en dépit de la nouvelle conjoncture dictée par les répercussions néfastes sur l’économie du pays, l’Etat ne compte pas lésiner sur les moyens et les ressources afin de faire redémarrer la machine de production, tout en veillant à la préservation du caractère social de l’Etat .Il avait aussi rappelé que les attentes sociales légitimes exprimées par les populations, demeurent au centre des préoccupations de l’Etat et seront satisfaites à travers les projets qui sont en cours de réalisation et ceux encore en voie d’être lancés. C’est dans cette optique que s’inscrit la nouvelle démarche des pouvoirs publics visant à permettre une véritable relance de la machine de production économique, tout en veillant à maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens.Il s’agit pour autant d’instaurer un nouveau mode de gestion qui sera totalement débarrassé des pratiques malsaines comme la corruption et la bureaucratie et cela passe inévitablement par le changement des mentalités et la libération des initiatives. Le gouvernement devrait également se pencher sur la révision des textes juridiques en vigueur et leur adaptation en fonction de la logique économique et non des pratiques conjoncturelles, ce qui permettra de mieux exploiter le génie national et de générer les richesses et l’emploi. En effet, après avoir répertorié les carences et les dysfonctionnements ayant caractérisé la gestion administrative des projets et des dossiers d’investissement tant au niveau local que central, le gouvernement a été amené à réfléchir sur un nouveau mode de gouvernance qui sera marqué par la rigueur et la transparence, comme l’avait si bien souligné le président de la République, tout en fixant les objectifs dans le cadre du processus de concrétisation de l’Etat de droit, la mise en place des règles de la gouvernance, la garantie de l’équité sociale et le rééquilibrage régional.

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