L’agression génocidaire menée par l’occupation sioniste contre la bande de Gaza et la Cisjordanie occupée continue de provoquer un bilan humain dramatique et une catastrophe humanitaire sans précédent.
Les autorités palestiniennes de la santé ont annoncé que le nombre de martyrs à Gaza a dépassé les 50.082, tandis que 113.408 personnes ont été blessées depuis le début de l’agression le 7 octobre 2023. Rien que ces dernières 24 heures, 61 Palestiniens ont été tués et 134 blessés. Depuis la reprise des bombardements le 18 mars, ce sont 730 martyrs et 1.367 blessés supplémentaires qui ont été recensés. Les bombardements de l’armée sioniste ont encore fait des ravages ces dernières heures. À Khan Younes, plusieurs Palestiniens, dont des enfants, ont été tués lorsque des tentes de déplacés ont été visées. Dans le camp de Nuseirat, au centre de Gaza, des frappes aériennes ont détruit un immeuble résidentiel, faisant de nombreuses victimes, en majorité des femmes et des enfants.
Jénine sous le feu des forces d’occupation
En Cisjordanie occupée, la ville de Jénine et son camp subissent une offensive militaire sioniste qui dure depuis 63 jours consécutifs. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, au moins 34 Palestiniens ont été tués et des dizaines d’autres blessés. Les forces d’occupation ont également procédé à l’arrestation de 230 Palestiniens dans le gouvernorat de Jénine depuis le début de cette offensive.La situation humanitaire y est critique. Selon la municipalité de Jénine, les autorités sionistes ont émis des ordres de démolition pour environ 300 maisons. De plus, 21.000 habitants du camp ont été contraints de fuir leurs domiciles à cause des bombardements, tandis que 3.200 maisons ont été détruites.
Un blocus inhumain imposé par l’occupation
Le chef de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a dénoncé l’interdiction imposée par les forces d’occupation à l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza. « Cela fait trois semaines que les autorités (sionistes) ont interdit l’entrée de fournitures à Gaza : pas de nourriture, pas de médicaments, pas d’eau, pas de carburant », a-t-il déploré, qualifiant cette situation de punition collective contre la population palestinienne. Selon lui, cette politique de siège aggrave encore plus la famine et la propagation des maladies dans l’enclave palestinienne, où des centaines de milliers de civils vivent dans des conditions extrêmes. Il appelle à une levée immédiate du blocus et à un acheminement de l’aide à grande échelle.
Une situation qui empire malgré les appels internationaux
Alors qu’un cessez-le-feu avait été mis en place le 19 janvier, l’occupation sioniste a repris ses attaques, intensifiant les bombardements et multipliant les opérations militaires en Cisjordanie. Les Nations unies, qui tiendront une réunion sur le maintien de la paix ce lundi, sont de plus en plus critiquées pour leur inaction face à ce qui est décrit par plusieurs organisations internationales comme un génocide en cours contre le peuple palestinien. Face à cette escalade de la violence, la communauté internationale est appelée à agir rapidement pour mettre fin à cette tragédie humanitaire et garantir la protection des civils palestiniens, qui continuent de payer un lourd tribut sous l’occupation.
