L’homme abattu à Orly était « connu des services de police et de renseignement », d’après Bruno Le Roux

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L’homme abattu, samedi 18 mars, à l’aéroport d’Orly, après s’être emparé de l’arme d’une militaire de l’opération Sentinelle, « est connu des services de police et de renseignement », a affirmé le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux lors d’un point presse. Selon nos informations, il était également soupçonné de radicalisation et avait fait l’objet d’une perquisition administrative.A t’il précisé

L’homme, qui était âgé de 39 ans, était sous le coup d’une fiche J. Il était connu de la justice pour des affaires de droit commun, comme des vols à main armée, du recel et des affaires de drogue. L’homme était d’ailleurs recherché dans le cadre d’une affaire de braquage. Détecté pour sa radicalisation, il était également dans le viseur de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) qui n’avait pas estimé nécessaire de le ficher S. Il avait fait l’objet d’une perquisition administrative dans le cadre de l’état d’urgence qui n’avait rien donné. Le porte-parole du ministère de l’Intérieur a indiqué qu’il y avait « possiblement » une motivation terroriste qui devra être établie ou non par la justice.

L’aéroport d’Orly, dans le Val-de-Marne, a été entièrement évacué suite à des coups de feu ce samedi 18 mars au matin. D’après le porte-parole du ministère de l’Intérieur français, un homme a dérobé une arme à un militaire avant d’être abattu par les forces de sécurité. Il n’y a pas de blessés parmi les passagers. Vers 8 h 30, ce samedi 18 mars, dans le hall 1 de l’aéroport d’Orly-Sud « un homme a dérobé une arme à un militaire de Sentinelle puis s’est réfugié dans un commerce de l’aéroport à proximité avant d’être abattu par les forces de sécurité », a déclaré à l’AFP le porte-parole du ministère francais de l’Intérieur Pierre-Henry Brandet. Il n’y a pas de blessés, a-t-on précisé de même source. Une opération de déminage est en cours pour déterminer si l’homme était porteur ou non d’explosif, selon M. Brandet. Un périmètre de sécurité a été mis en place et d’importants moyens policiers ont été engagés, a-t-il précisé. Près de 3 000 personnes ont été évacuées du terminal sud. Il n’y a plus aucun trafic aérien, signale la DGAC. Le ministre de l’Intérieur Bruno Le Roux se rend sur place. « On demande aux voyageurs de ne pas se rendre à l’aéroport d’Orly », a insisté la porte-parole d’ADP. Selon un journaliste de l’AFP sur place, d’énormes embouteillages empêchaient d’accéder à l’aéroport. Le ministère de l’Intérieur a recommandé sur Twitter « de ne pas se rendre à l’aéroport et de décaler leurs déplacements ». Un homme a été abattu, samedi 18 mars, à l’aéroport d’Orly. Vers 8h30, « un homme a dérobé une arme à un militaire de l’opération Sentinelle, il s’agit d’une militaire, puis s’est réfugié dans un commerce de l’aéroport à proximité avant d’être abattu par les forces de sécurité », rapporte Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur. L’opération de déminage est terminée, selon le ministère de l’Intérieur. Aucun explosif n’a été retrouvé. « Le travail de ratissage du terminal se poursuit », a précisé  Pierre-Henry Brandet. Opération de police en cours, nous vous conseillons d’éviter le plateforme aéroportuaire. Peut on lire sur un Tweet de la Police Nationale française. D’après Aéroports de Paris, les deux terminaux d’Orly sont en cours d’évacuation. Au total, 3 000 personnes ont été évacuées du terminal sud, précise le ministère de l’Intérieur.

Le trafic aérien « complètement interrompu ». L’aviation civile française annonce qu’aucun avion ne décolle, ni n’atterrit à l’aéroport d’Orly.

Le ministre français de l’intérieur, Bruno Leroux à au cours d’un point de presse donné il y a quelques instants déclaré l’existence d’une corrélation entre une fusillade qui a eu lieu ce matin aux environs de 6h30, lors d’un contrôle routier et la tentative d’attentat á l’aéroport d’Orly, « L’individu a blessé plus tôt dans la matinée un policier en Seine Saint Denis dans Val d’Oise. Le parquet antiérroriste se saisit de l’enquête ».