La ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Nassima Arhab, accompagnée de la secrétaire d’État chargée des Affaires africaines, Selma Bakhta Mansouri, a inauguré lundi à Boumerdès le nouvel Institut africain de formation et d’enseignement professionnels, destiné à former des stagiaires issus des pays africains. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs ministres et responsables africains, ainsi que des autorités locales.
Dans son allocution, Mme Arhab a souligné que ce centre représente « un acquis majeur pour le secteur de la formation professionnelle en Algérie », en offrant des cursus spécialisés au bénéfice des étudiants et stagiaires des pays africains frères. Elle a précisé que cette réalisation s’inscrit dans les orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à renforcer la coopération africaine dans le domaine de la formation et à préparer une génération de jeunes Africains dotés de compétences adaptées aux opportunités d’emploi de qualité. La ministre a insisté sur le caractère stratégique de cette initiative, qui illustre le rôle pionnier de l’Algérie en matière de formation professionnelle au niveau continental. Le commissaire de l’Union africaine chargé de l’Éducation, des Sciences, de la Technologie et de l’Innovation, Gaspar Banyankimbona, a mis en avant l’importance de cette nouvelle structure dans la réponse aux aspirations de la jeunesse africaine. Selon lui, l’Institut contribuera à la formation de compétences qualifiées et au renforcement des liens de solidarité entre les pays du continent. Il a appelé les jeunes Africains à tirer pleinement profit de cette opportunité mise à leur disposition par l’Algérie, afin de participer au développement de leurs pays une fois leur formation achevée. Première structure du genre en Algérie, l’Institut dispose d’une capacité d’accueil de près de 1 000 stagiaires. La première promotion compte déjà 25 stagiaires. L’établissement assure actuellement une formation dans quatre spécialités principales : informatique, bases de données, contrôle qualité et efficacité énergétique automatisée, ainsi que gestion des stocks et logistique. Le cursus s’étend sur trois années, au terme desquelles les étudiants obtiennent un diplôme de technicien supérieur.
Hakima Halimi






