Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a affirmé, hier à Alger, que le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels jouait un rôle important dans la stratégie de développement de l’Algérie en fournissant une main-d’œuvre qualifiée, soulignant les moyens importants mobilisés par l’Etat pour améliorer la qualité de la formation et l’adapter au secteur économique.
Dans une allocution à l’occasion de l’ouverture des travaux de la 3e Conférence des ministres et dirigeants responsables de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle dans le monde arabe, le Premier ministre a rappelé «la place qu’occupe le secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels dans la stratégie de développement de notre pays, en jouant un double rôle à savoir, la formation de toute les catégories, et la garantie d’une main-d’œuvre qualifiée pour les différents secteurs économiques». «Le gouvernement a pris en compte cet aspect dans son Plan d’action en vue d’améliorer la qualité et de renforcer l’enseignement technique et technologique tout en le liant au secteur économique à travers l’encouragement de la formation par apprentissage et la formation continue des personnels, outre le développement d’autres domaines d’excellence en matière de formation en collaboration avec des opérateurs économiques leaders dans leurs spécialités», a-t-il souligné. «Pour ce faire, l’Etat algérien a mobilisé des moyens matériels et humains considérables, en témoigne le réseau d’établissements de formation actifs dont le nombre dépasse les 1200 établissements y compris dans le secteur privé, lesquels accueillent plus de 500 000 stagiaires, apprentis et élèves, dans les trois modes de formation (résidentiels, apprentissage et à distance)», a expliqué le Premier ministre. Le secteur dispose également d’une «nomenclature des filières et des spécialités dans le domaine de la formation professionnelle composée de 23 filières professionnelles comptant 495 spécialités professionnelles actualisables en cas de besoin. Le secteur agit aussi avec le principe du partenariat avec les différents secteurs à travers la conclusion d’accords de partenariat répondant aux besoins de ces secteurs en termes de formations nécessaires», a précisé le Premier ministre. Concernant cet évènement important, M. Benabderrahmane a affirmé qu’il «se tient dans une conjoncture particulière pour l’Algérie qui a abrité récemment le 31e Sommet de la Ligue arabe sous le slogan du -resserrement des rangs-», et qui a été ponctué par la Déclaration d’Alger, «un document approuvé par tous les pays membres qui vient refléter la convergence de la position des pays arabes concernant les questions cruciales pour la nation arabe, en tête desquelles la cause palestinienne». Rappelant le contenu de la Déclaration d’Alger concernant l’impératif d’œuvrer au renforcement de l’action arabe commune en vue de protéger la sécurité régionale arabe dans toutes ses dimensions, le Premier ministre a relevé l’attachement du gouvernement et du peuple algériens à «accorder un intérêt particulier à tous les questions qui concernent le citoyen, dont l’amélioration du niveau de la ressource humaine dans les pays arabes». Il a souligné, dans ce sens, l’attention accordée aux domaines de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle dans l’agenda de l’ALESCO, étant «une pierre angulaire pour fournir les ressources humaines qualifiées au profit de tous les pays arabes qui aspirent à réunir les conditions du développement économique et social au profit de leurs populations». Le choix du thème «adaptation de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle au marché du travail et avenir de l’économie verte et du numérique, témoigne de l’approche adoptée par cette instance dans le traitement de la relation étroite entre les mondes de la formation et de l’emploi», a fait observer M. Benabderrahmane. Cette session vise à adopter un plan de développement global du secteur de l’enseignement et de la formation technique et professionnelle dans le monde arabe, et d’enrichir les expériences nationales en la matière, en sus de renforcer les systèmes juridique et pédagogique et de garantir la qualité de la formation conformément aux normes du marché de travail aux niveaux arabe et international.