La Société de la gestion de la bourse des valeurs (SGBV) et le Centre international de la presse (CIP) ont signé lundi à Alger, une convention de partenariat pour la formation des journalistes dans les domaines financier et boursier.
Le document a été paraphé par le directeur général de la SGBV, Yazid Belmihoub et le directeur général du CIP, Tahar Beddiar, en présence du ministre des Finances, Hadji BabaAmmi et du ministre de la Communication, Hamid Grine. Avec cette convention, la SGBV organisera plusieurs sessions de formation au profit des journalistes (presse écrite, audiovisuelle, radiophonique et électronique) afin de «doter le paysage médiatique de compétences journalistiques en communication financière et boursière», ont expliqué les signataires de cette convention. Ce qui permettra aux journalistes de traiter et de transmettre l’information financière de manière fiable, complète et pertinente» et de les initier également à la réglementation, aux techniques et au fonctionnement du marché financier algérien. A travers cette formation, les journalistes seront aussi associés aux efforts de la promotion et de vulgarisation de la culture financière à l’égard du public. Lors du point de presse animé conjointement avec Grine, le ministre des Finances a relevé l’importance de ce genre de formation dans le sens où elle contribue à renforcer les compétences des journalistes dans le traitement des informations financières et boursières. Ce qui permet aux journalistes, a-t-il ajouté, d’éviter de commettre des erreurs techniques sur le plan informationnel, susceptibles de générer un impact préjudiciable aux entreprises, aux banques ou autres organismes. Pour sa part, Grine a expliqué que l’apport de cette convention était de structurer la notion du professionnalisme dans la presse nationale, car au delà des conditions socio-professionnelles des journalistes, «la formation, dans certains domaines sensibles, demeure une nécessité pour continuer notre démarche de professionnaliser le secteur et avoir des informations justes, fiables, et complètes». La formation des journalistes dans la finance pourrait également «aider le processus de modernisation du système monétaire et bancaire national», a-t-il poursuivi. Selon lui, «la presse algérienne et le niveau des journalistes ont beaucoup progressé ces dernières années, permettant à l’Algérie d’avoir certains journalistes de renommée régionale et mondiale». Le ministre a ajouté que son département ministériel avait organisé, jusque-là, plus d’une quarantaine de sessions de formation dans différents domaines au profit des médias nationaux : «ce qui montre l’important intérêt accordé par les pouvoirs publics à ce genre d’initiatives».