Finances: La BAD lance une série de visioconférences sur l’impact de la pandémie sur les économies africaine

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La Banque africaine de développement (BAD) a lancé, une série de visioconférences sur l’impact de la crise du Covid-19 sur les économies africaines et le secteur financier, a-t-elle indiqué sur son site web.

Lancée dans le cadre des activités de son secrétariat du Partenariat dénommé «La finance au service de l’Afrique», cette série des rencontres à distance offre une plateforme pour discuter des actions concertées pour atténuer l’impact de la pandémie sur les économies africaines et le secteur financier, précise la banque africaine. Logé à la BAD, le secrétariat du Partenariat «La finance au service de l’Afrique (MFW4A)» est une initiative visant à soutenir les secteurs financiers africains. Pour les gouvernements africains, pour les secteurs privé et public ainsi que les partenaires au développement actifs sur le continent, le Partenariat représente une plateforme unique servant de point référence en matière de savoir sur le développement du secteur financier en Afrique. Dans ce cadre, une visioconférence sera tenue le 19 mai prochain pour examiner l’impact de la pandémie du Covid-19 sur les marchés des capitaux africains, ainsi que le rôle des marchés des capitaux dans la reprise après la crise. D’autres conférences à distance seront aussi programmées pour évoquer «les options financières disponibles pour aider à amortir les pays à la suite de la crise (Coronavirus)», selon la banque africaine de développement. Rappelant que la première visioconférence, tenue le 14 avril dernier, a réuni des décideurs politiques et des PDG d’institutions financières et d’autres parties prenantes, la BAD souligne que les participants avaient discuté des conséquences de la pandémie de Covid-19 sur le secteur financier africain. Cette session s’est concentrée sur les principaux problèmes affectant les institutions financières, tels que le manque de crédit, l’augmentation des prêts non performants, la détérioration de la qualité des services et l’aggravation des conditions commerciales, rappelle encore l’Institution financière africaine. Les participants ont averti que «les réponses réglementaires actuelles ne répondaient qu’aux besoins immédiats», ajoute la BAD. Ils ont plaidé pour «des solutions à long terme pour développer les marchés financiers nationaux et accélérer la transformation numérique des services financiers africains». Les panélistes ont également proposé des réponses politiques supplémentaires immédiates pour renforcer la résilience des systèmes financiers africains. Au cours d’une autre session tenue le 28 avril dernier, les institutions financières de développement ont discuté de leurs programmes pour atténuer l’impact de la pandémie sur le secteur financier africain. Il s’agissait notamment de mécanismes pour aider les banques commerciales et autres institutions financières à gérer les effets néfastes de la crise. Cité dans le communiqué de la BAD, son directeur de développement du secteur financier, Stefan Nalletamby a déclaré que la Banque se tenait prête à soutenir les pays africains et en particulier le secteur financier pendant cette période critique. «La BAD s’est engagée à aider ses clients du secteur financier à surmonter cette crise. Notre réponse est conçue pour être flexible et répondre aux besoins de nos clients, avec un processus d’approbation rationalisé pour nous assurer que nous pouvons décaisser rapidement», a-t-il dit. La Banque africaine de développement a engagé jusqu’à 10 milliards de dollars dans le cadre d’un mécanisme de réponse aux crises Covid-19 pour aider les pays et les entreprises africains à lutter contre la pandémie, dont 1,35 milliard de dollars sont destinés au secteur privé.

  1. A.A