La CNEP, la BADR et la BDL vont adopter le financement islamique et ce, avant la fin de l’année en cours. Le ministre des Finances, qui a fait l’annonce récemment, explique que «ces banques publiques vont proposer à leurs clients des produits bancaires alternatifs conformes aux préceptes de la charia islamique.
L’objectif étant de diversifier leurs produits et drainer une épargne inactive», selon Raouya. Ce segment réservé jusque-là à seulement deux banques en l’occurrence Baraka Bank et Salam Bank est adopté en ces temps de manque de liquidités par les banques publiques qui viennent disputer une certaine clientèle à ces deux dernières. Selon le ministre, les banques commerciales peuvent, en vertu du cadre règlementaire en vigueur, proposer de nouveaux produits d’épargne et de crédit après l’obtention d’une autorisation préalable de la Banque d’Algérie. A ce titre, le paysage bancaire algérien compte aussi deux banques privées qui proposent à la fois des produits bancaires classiques et une gamme de produits alternatifs, ainsi que des produits conformes à la charia. L’alternative semble bénéficier par ailleurs de l’intérêt d’autres banques publiques, qui comme annoncé par le président de l’ABEF vont intégrer la finance islamique dans la gamme de leurs prestationsaffirmant au passage que «l’année 2018 sera celle de la généralisation de la finance islamique».