Finances et commerce: David Schenker, reçu par Aymen Abderrahmane et Kamel Rezig

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L’augmentation des investissements directs américains en Algérie a figuré parmi les questions abordées jeudi par le ministre des Finances, Aymen Abderrahmane et le sous-secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient au département d’Etat américain, M. David Schenker, en visite en Algérie.»

Avec le ministre des Finances, nous avons abordé les questions du développement du commerce entre l’Algérie et les Etats-Unis, de l’assistance technique et des possibilités de l’augmentation du montant des investissements directs américains en Algérie», a déclaré M. Schenker au cours d’une conférence de presse animée jeudi à l’ambassade des Etats-Unis à Alger.» En Algérie des développements incroyables sont en train de se produire (sur le plan économique) avec une fructueuse réforme sur le plan législatif et l’adoption de nouvelles lois qui font de l’Algérie un pays encore plus attractif pour les investisseurs «, a-t-il soutenu. Concernant le partenariat économique existant entre les deux pays, le conférencier s’est dit satisfait, affirmant s’attendre à ce que les choses se poursuivent avec l’administration Biden. D’autre part, David Schenker a estimé que les grandes potentialités de l’Algérie sur le plan économique pourraient lui permettre de jouer un rôle important en termes de commerce tout en représentant une voie d’accès à la fois à l’Afrique et à l’Europe. De son coté le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a reçu egalement jeudi le sous-secrétaire d’Etat adjoint en charge des questions du Proche-Orient au département d’Etat américain, David Schenker avec qui il a évoqué nombre de questions économiques d’intérêt commun et les voies de promotion de partenariats dans divers domaines, a indiqué un communiqué du ministère. Lors de cet entretien tenu au siège du ministère, en présence du ministre délégué auprès du ministre du Commerce chargé du Commerce extérieur, Aissa Bekkai, M. Rezig s’est félicité des relations politiques, historiques et commerciales entre les deux pays. À ce propos, M. Rezig a indiqué que le ministère visait à augmenter le volume des échanges avec les USA et à lancer des partenariats gagnant-gagnant dans divers domaines, à la faveur des réformes opérées par l’Algérie pour la relance de son économie, à travers la suppression de la règle 49/51 pour les secteurs non stratégiques, en sus de l’amélioration de son climat d’affaires pour attirer davantage de partenaires étrangers. À cette occasion M. Rezig a appelé à l’activation du Conseil d’affaires algéro-américain devant orienter et encadrer les investisseurs des deux pays en matière de lois et de critères du commerce entre les deux pays, d’investissement et de concertation. De son côté, M. Bekkai a affirmé que les relations algéro-américaines allaient être propulsées sur le plan commercial notamment en période post-covid et après l’activation de l’accord sur la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF).Pour sa part, M. Schenker a indiqué que l’Algérie était un partenaire stratégique pour les Etats Unis d’Amérique en Afrique, en témoigne le nombre de conventions signées auparavant dans divers domaines, ajoutant que les opérateurs économiques américains sont au fait des avantages offerts par le marché algérien, ce qui constitue une véritable opportunité afin d’établir des partenariats actifs à l’avenir.

  1. N/I.