Fin de la campagne électorale: Désormais, place à l’urne !

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La dernière ligne droite de la course pour la présidentielle de ce 7 septembre s’est  jouée hier   à Alger, où les trois candidats ont choisi de tenir leur dernier meeting populaire.

Cette étape, pour utiliser le jargon des commentateurs des courses de cyclisme, se jouera, si l’on peut ainsi dire, au coude à coude dans la capitale, où les trois concurrents ont choisi des salles pour leurs derniers shows selon des critères liés à la symbolique des lieux, à la référence historique et politique ou encore un espace emblématique. Le candidat du FFS, Youcef Aouchiche, a opté pour sa dernière prestation publique pour la salle Atlas de Bab El-Oued.  Pour sa part, le candidat islamiste Cherif Hassani a choisi pour son dernier meeting, comme ses deux autres concurrents, Alger, précisément la salle Harcha, qui avait vu défiler bien des candidats lors des précédentes présidentielles, notamment celle de 1995 à laquelle participait le fondateur du MSP, Mahfoudh Nahnah, ou encore en 2004, qui avait connu une concurrence et un suspense qui avait tenu en haleine les observateurs. Cette salle omnisport a, elle aussi, sa part de poids historique en lien avec l’élection présidentielle. Mais par-delà cette symbolique, qui peut-être caractérise ce choix du candidat Hassani, l’option de la salle Harcha comme celle de l’autre candidat de l’opposition, Youcef Aouchiche, s’inscrit dans le cadre logique de ces deux partis, le FFS et le MSP, qui se définissent proches de la population. D’où leur choix de ces deux salles situées dans deux quartiers populaires. Le candidat Tebboune a opté, pour sa part, pour la Coupole du 5-Juillet, la plus grande salle sur la place d’Alger, qui peut contenir facilement jusqu’à 14.000 personnes. Le candidat Tebboune a choisi ce lieu pour offrir une dernière démonstration de sa popularité en regroupant un panel représentatif de la population en signe de sa notoriété. Et surtout du désir de cette population qu’il poursuive son œuvre de remise du pays sur les rails, comme il l’avait annoncé lors de ses premiers meetings régionaux.

Une campagne électorale sans le moindre incident, dans le respect total des uns, des autres

La campagne électorale pour la présidentielle du 7 septembre a pris  fin hier, au bout de 20 jours de sensibilisation et d’explication des programmes menées par les trois candidats en lice.

La campagne aura été marquée par la sérénité et le respect des règles du jeu électoral, aussi bien par les prétendants à la magistrature suprême que par leurs représentants respectifs.

Pendant 20 jours, les équipes de Youcef Aouchiche, Abdelmadjid Tebboune et Abdelaali Hassani Cherif n’ont pas lésiné sur l’effort pour susciter des adhésions parmi les électeurs. Si l’enjeu est important, les parties en compétition ont fait preuve d’un respect total des règles du jeu. Les acteurs majeurs de cette élection, à savoir les trois candidats, n’avaient à aucun moment usé d’attaques verbales contre leurs concurrents.

Ce qui a donné lieu à une campagne électorale très apaisée et empreinte de responsabilité lors de laquelle les prétendants à la magistrature ont axé leurs campagnes sur l’engagement de répondre aux attentes des électeurs. C’est ainsi que le président sortant, Abdelamdjid Tebboune, a plaidé la continuité des acquis réalisés durant son mandat, annonçant des engagements divers notamment en ce qui concerne la création d’emplois, la préservation du pouvoir d’achat, l’attribution de logements…

Pour sa part, le candidat du Front des forces socialistes (FFS) a appelé les Algériens à ne pas succomber au discours du désespoir, tout en lançant des promesses de valorisation des salaires et d’aides aux catégories vulnérables. De son côté, le candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP) a expliqué son programme en insistant particulièrement sur le volet social et la nécessité de revoir le découpage administratif.

Entamée le 15 août dernier, la campagne électorale a gagné en intensité dès la deuxième semaine avec la multiplication des sorties de proximité et de meetings populaires animés par Aouchiche, Tebboune et Hassani Cherif. Ces derniers ont ainsi abattu leurs cartes, ce mardi, en mobilisant leurs troupes dans la capitale.

Le vote de la diaspora algérienne se déroule dans de bonnes conditions

Les électeurs de la communauté nationale établie à l’étranger ont commencé, hier lundi, l’opération de vote pour l’élection présidentielle du 7 septembre dans de bonnes conditions logistiques et d’organisation, mises en place pour garantir le bon déroulement du scrutin

Dès le début de l’opération à 08h00, les bureaux de vote ont enregistré une affluence significative des électeurs algériens établis dans plusieurs pays, notamment en Europe et dans d’autres régions du monde, venus accomplir leur devoir électoral durant la période allant du 2 au 7 septembre courant.

Dans ce cadre, les autorités diplomatiques et consulaires algériennes ont veillé à mettre à la disposition des membres de la diaspora tous les moyens humains et matériels nécessaires pour assurer le succès de cette échéance électorale à laquelle trois candidats sont en lice.

Il s’agit de M. Aouchiche Youcef, candidat du Front des forces socialistes (FFS), de M. Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant, et de Hassani Cherif Abdelaali, candidat du Mouvement de la société pour la paix (MSP).

En Italie, les bureaux de vote au niveau de l’ambassade d’Algérie à Rome et du consulat à Milan et à Naples ont connu, dès les premières heures de l’entame du vote, une affluence remarquable de différentes catégories de la communauté, notamment des jeunes et des étudiants poursuivant leurs études dans les universités italiennes.

Selon le consul général d’Algérie à Milan, Adel Talbi, l’opération se déroulait dans de «bonnes» conditions au niveau des 12 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire italien, assurant que les consulats en Italie ont effectué, depuis l’annonce officielle de l’élection présidentielle, «un travail intensif avec des associations et à travers les réseaux sociaux pour sensibiliser la communauté à l’importance d’une participation massive à cet événement électoral».

Dans le sud de la France, le coordonnateur de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) dans cette région, Djamel Bedra, a souligné l’intérêt de la communauté nationale établie dans cette région pour cette élection, relevant que la campagne électorale, lancée le 15 août dernier, s’est déroulée dans de bonnes conditions.

Au total, 62 bureaux de vote ont été ouverts pour les membres de la communauté nationale établie dans les différentes villes de cette région.

A ce propos, le Consul général d’Algérie à Marseille, Imed Selatnia, a affirmé, que l’ouverture d’autres bureaux de vote notamment au niveau des quartiers de Marseille a «grandement contribué à faciliter l’opération de vote et à alléger la charge du déplacement aux membres de la communauté nationale établie au sud de la France.

Silence électoral

Alger aura ainsi abrité, ce mardi, les dernières sorties publiques des candidats, désormais soumis au silence électoral. En effet, à l’expiration du délai légal de la campagne, la période de silence électoral s’impose à tous les candidats, de mardi à minuit jusqu’au jour du scrutin, conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral. La loi stipule que «nul ne peut, par quelque moyen ou sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période prévue».

Dans le détail, il est interdit, au cours de cette période, de «publier ou de diffuser des sondages d’opinion et d’intention de vote dans les 72 heures précédant la date du scrutin sur le territoire national et cinq (5) jours avant la date du scrutin pour la communauté nationale établie à l’étranger».

La campagne électorale pour l’élection présidentielle du 7 septembre s’achève ce mardi  pour les élections présidentielles du 7 septembre, après quoi commencera une période de silence de trois jours une période de silence électoral de trois jours pendant laquelle il est interdit aux candidats de mener toute activité électorale.

La campagne électorale, qui a débuté le 15 août, s’est déroulée dans un environnement organisationnel et sécuritaire grâce aux mesures logistiques et aux moyens mis en œuvre pour la réussite de cet important événement pour réussir cet important événement sous la supervision de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE).

Après l’expiration du délai légal de la campagne électorale, la période de silence électoral sera en vigueur à partir de ce mardi à minuit jusqu’au jour de l’élection présidentielle comme le prévoit la loi organique.

Cette même loi stipule que « nul ne peut, par quelque moyen et sous quelque forme que ce soit, faire campagne en dehors de la période prévue ».

Pendant cette période, il est interdit de « publier et diffuser des sondages d’opinion et des enquêtes sur les intentions de vote 72 heures avant la date du scrutin sur le territoire national et 5 heures avant la date du scrutin sur le territoire national et 5 jours avant la date du scrutin pour la communauté nationale résidant à l’étranger »

Pendant vingt jours, les trois candidats à la présidence, le candidat du Front des forces Socialistes (FFS), M. Youssef Aouchiche, le candidat indépendant M. Abdelmadjid Tebboune et M. Abdelali Hassani Cherif du Mouvement pour la société de la paix ont pu porter le processus électoral à un niveau élevé et qui répond aux préoccupations et aux aspirations des électeurs, tout en respectant l’éthique de la pratique politique.

La campagne électorale a été caractérisée par une compétition honorable entre les candidats et leurs représentants et leurs partisans, au cours de laquelle des discours réalistes ont été prononcés.

Pour leur part, les médias nationaux, selon de nombreux observateurs, ont réussi à couvrir l’ensemble de la campagne électorale avec beaucoup de professionnalisme et d’objectivité, et ont œuvré pour à l’équité et à l’absence de partialité et de pratiques favorables, aucune violation n’ayant été enregistrée à cet égard au niveau de l’ANIE.

La campagne électorale a connu une interaction populaire qui laisse présager une large participation le jour du scrutin à un nouveau chapitre de la pratique démocratique soutenu par un arsenal juridique qui interdit toute utilisation de l’argent.

Les discours des candidats se sont accordés sur l’importance de cette élection présidentielle pour façonner l’avenir du pays à la lumière des changements régionaux en cours, appelant à une large participation du peuple algérien à cette élection pour préserver l’unité et la stabilité du pays.

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