À l’occasion de la célébration de la fête nationale de l’enfant algérien, une séance de dialogue de haut niveau a été organisée pour faire le point sur les réalisations du pays dans le domaine de l’enfance. L’événement a vu la participation du ministre de la Santé, Abdelhak Saihi, de la Commissaire nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi, du ministre de la Jeunesse et chargé du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Heddam, du ministre de l’Éducation nationale, Mohamed Seghir Saïdani, ainsi que de la représentante du bureau de l’UNICEF en Algérie, Katarina Jo Hanson.
Dans son intervention, le ministre de la Santé a mis en avant l’attention particulière que l’État algérien accorde à la santé des enfants dès la petite enfance, soulignant que la protection et la promotion de leur bien-être constituent une priorité nationale constante. Il a rappelé que cette politique se traduit par une série de programmes intégrés de prévention, de soins et de sensibilisation, mis en place pour assurer une prise en charge complète de l’enfant à chaque étape de sa croissance. Le ministre a notamment cité le Programme national de vaccination, salué comme l’un des plus aboutis du système de santé publique, avec un taux de couverture de 99 % à l’échelle nationale, preuve de l’efficacité du dispositif de prévention en Algérie. Il a également évoqué le Programme stratégique national en faveur des enfants atteints d’autisme, reflet de l’engagement de l’État envers l’inclusion et la garantie de l’accès aux soins pour tous les enfants, quelles que soient leurs spécificités. M. Saihi a en outre insisté sur le rôle de la sensibilisation à la santé dans l’adoption de comportements positifs dès le plus jeune âge, à travers des programmes comme celui de la nutrition, qui encourage une alimentation saine et lutte contre les habitudes alimentaires néfastes. Il a par ailleurs mis en garde contre les effets négatifs d’une utilisation excessive des nouvelles technologies, notamment les smartphones, sur l’activité physique des enfants. Le manque de mouvement, selon lui, favorise la sédentarité et expose à des risques accrus de maladies chroniques à long terme. À travers cette participation, le ministère de la Santé a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à garantir à chaque enfant un environnement de vie sain, équilibré et propice à son développement physique et mental.
Amel Driss






