En moins de deux années à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), Walid Sadi a réussi à replacer l’Algérie sur la carte du football continental, arabe et international.
Entre reconnaissance institutionnelle et redynamisation du football local, retour sur trois succès majeurs.
Retour de l’Algérie dans les hautes sphères africaines
Le 16 mars 2025, Walid Sadi est élu membre du comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), une première depuis plusieurs années pour un représentant algérien. Cette élection constitue un retour stratégique de l’Algérie dans les centres décisionnels du football africain, après un long passage à vide de près d’une décennie. Ce succès personnel illustre également le leadership de l’Algérie dans la zone nord-africaine, alors que Sadi occupe le poste de vice-président de l’Union nord-africaine de football (UNAF) et préside la commission des compétitions de cette même instance. Une victoire diplomatique pour le football algérien, qui regagne sa place naturelle parmi les pays influents du continent.
Une présence retrouvée dans le football arabe
En mars 2025, l’Algérie retrouve sa place au sein du comité exécutif de l’Union arabe de football, après un vide institutionnel depuis 2016. Cette réintégration a été validée par acclamation lors d’une réunion à Riyad, confirmant le rôle moteur que peut jouer l’Algérie dans le développement du football au sein du monde arabe. Ce retour diplomatique s’accompagne d’un objectif clair : développer les compétitions interarabes, notamment pour les jeunes catégories et les clubs.
Une relance ambitieuse du football national
Sur le plan interne, Walid Sadi a été réélu président de la FAF en février 2025, obtenant 76 voix sur 78, preuve de la large confiance dont il bénéficie dans les milieux footballistiques nationaux. Son mandat est fondé sur un programme de réforme ambitieux, structuré en six axes : création d’académies de formation, renforcement de la formation des entraîneurs, mise en place d’une stratégie de communication, développement d’une politique de marketing et de financement durable, et modernisation de la gouvernance. Sur le plan sportif, l’objectif principal a été atteint : Qualification de l’équipe nationale pour la CAN 2025, et l’Algérie est en bonne voie aussi pour décrocher son ticket à la Coupe du Monde 2026 Dans la foulée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a renouvelé sa confiance en Walid Sadi en le nommant à nouveau ministre des Sports dans le gouvernement remanié d’il y a quelques jours. C’est une reconnaissance de son efficacité, lui qui avait déjà occupé ce poste dans le gouvernement précédent depuis 2024.
Avec cette triple présence — continentale, arabe et nationale — Walid Sadi incarne une nouvelle génération de dirigeants sportifs algériens, alliant vision stratégique, présence sur le terrain et poids diplomatique. En deux ans, il a réussi là où plusieurs avaient échoué pendant une décennie : remettre l’Algérie au centre du jeu.
Bessa.N






