Une seule liste officielle est validée pour l’élection du Bureau fédéral de la FAF qui aura lieu le 25 février 2025 à 10h. Une liste chapeautée évidemment par Walid Sadi qui postulera pour un second mandat à la tête de la Fédération. Une information parue hier sur le site officiel de la FAF confirmant ce que tout le monde pressentait.
Pas de concurrents donc, personne dans le milieu footballistique n’ose se présenter contre l’actuel ministre des Sports dont la voie est toute tracée pour poursuivre sa mission au niveau de la Fédération, avec la bénédiction et le soutien des pouvoirs publics. Rien d’étonnant en somme au vu de l’état d’esprit et le climat régnant actuellement dans le secteur. Il y a une sorte de fatalisme et de résignation qui s’y est installé, de sorte que l’opposition est quasi inexistante. L’Etat a repris les choses en mains, tout en verrouillant le jeu au point où il n’y a plus de place aux supputations. A quoi bon, puisque l’élu est connu bien à l’avance. D’autant que tout le monde est apparemment satisfait du travail réalisé jusque-là par Walid Sadi. Mais un travail loin d’être fini, puisque de nombreux dossiers et des projets sont encore en chantier. Il faut dire qu’avant sa venue, la FAF était plongée dans une crise financière latente et avait perdu toute crédibilité notamment à cause de la gabegie et la mauvaise gestion de ses prédécesseurs. Du coup, il faudra du temps pour y remédier, mais il semble que Sadi et ses collaborateurs sont sur le bon chemin pour remettre de l’ordre tout en redorant le blason d’une institution en mal de reconnaissance à l’international où elle a subi de nombreuses humiliations. Visiblement Sadi a retenu la leçon, puisque son élection au Comité exécutif de la CAB au mois prochain est quasiment assurée. C’est la prochaine étape dans le processus de la réhabilitation de la FAF et par ricochet du football national par rapport à sa représentativité au niveau des instances internationales. Il a trop souffert de sa marginalisation ces dernières années, il fallait y mettre un terme pour que l’Algérie retrouve la place qui est la sienne afin de défendre ses intérêts. D’autant que dans ce milieu impitoyable, on ne peut pas se tenir loin du centre de décision sans en subir les conséquences. Il va falloir avoir une voix qui compte avec laquelle il faudra composer. Cela ne peut se réaliser qu’avec une FAF forte et puissante et des dirigeants charismatiques et influents. Walid Sadi semble faire partie de cette catégorie d’hommes qui peut représenter dignement le pays en ayant son mot à dire. Pour toutes ces raisons, sa reconduction lors de la prochaine assemblée générale élection de la FAF n’est qu’une formalité. Elle passera comme une lettre à la poste pour lui permettre de poursuivre sa mission dans la sérénité sans que personne ne vienne lui mettre des bâtons dans les roues, tout en ayant une grande marge de manœuvre.
