L’artiste peinte Katia Challal, autodidacte établie au Canada, expose jusqu’au 28 octobre à la galerie Ahmed et Rabah Asselah à Alger une vingtaine de peintures illustrant son attachement à son pays d’origine. Inaugurée, samedi, à la galerie de la Fondation AsselahAhmed et Rabah, l’exposition qui réunit 26 peintures évoque la terre et l’attachement aux origines de cette artiste établie au Canada depuis les années 1990.
«Je ressuscite à travers mes peintures, réalisées à l’acrylique sur toile, des souvenirs de mon pays qui remontent à ma tendre enfance», dit Katia Challal, une artiste autodidacte qui expose pour la deuxième fois en Algérie. «Le jardin parfumé», «L’envol» ou encore «Felouka» (felouque) sont, entre autres, les tableaux qui suggèrent le voyage et la séparation d’avec l’Algérie. Optant pour la peinture sur toile et l’acrylique, l’artiste peintre alterne tons sombres et vifs pour faire ressortir dans ses œuvres des émotions comme dans «Elévation», et des expressions à travers des voyages comme «Entre ciel et terre et «Aurore». De formats moyen et grand, les tableaux de Katia Challal invitent à la contemplation et au questionnement qui occupent une place de choix dans sa peinture. Aux traits légers et fins, les toiles de Katia s’abreuvent aux paysages naturels de l’Algérie comme elle l’a illustré dans «Timimoun», une peinture à l’huile montrant des silhouettes de femmes dans le désert algérien. Dans d’autres œuvres, l’artiste propose des tableaux dytiques, composés de deux panneaux comme dans «l’essence même» et «Monochrome». Au Canada où elle vit, Katia Challal a participé à plusieurs expositions. En 2016, elle avait pris part à Alger à une exposition collective dans le cadre des 1es Journées culturelles dédiées à la communauté algérienne au Canada.