Lors d’une rencontre animée, mardi soir, et réservée aux journalistes des différents organes, le directeur des laboratoires pharmaceutiques El Kendi, Sofiane Achi explique que son entreprise élargit ses perspectives en matière d’exportation qui reste un créneau prioritaire pour son développement.
Classée deuxième entreprise pharmaceutique spécialisée dans la fabrication de médicaments génériques en full process dans des pathologies chroniques (cardiologie, neuropsychiatrie, urologie, asthme et maladies respiratoires, oncologie et maladies auto-immunes), le laboratoire El Kendi entend renforcer les opérations d’exportation de l’Algérie vers toute la région de l’Afrique du Nord et l’Afrique francophone de l’Ouest, où les produits sont homologués, et des contrats ont été signés. Il a ajouté, en outre, que le bilan pour l’année 2021 était assez fructueux comparativement aux années précédentes du fait de la conjoncture qu’a connue notre pays et qui a affecté le marché de médicaments.
Le Directeur général a également annoncé l’engagement du laboratoire de se «maintenir dans sa position, tout en envisageant d’autres investissements et partenariats en Algérie et à l’international à partir de cette année, notamment l’acquisition de licences pour de nouvelles thérapies.» Selon le même orateur l’entreprise se tourne vers la spécialisation et se lance dans l’export, plusieurs opérations sont en train d’être finalisées. La première phase ayant été réalisée en Algérie où le laboratoire s’est imposé grâce à un savoir-faire réel, des techniques modernes et une qualité élevée. «Naturellement, la deuxième étape est celle d’aller vers l’export et nous sommes en train de finaliser ces opérations en direction de certains pays. Il ne reste pour certaines que de recevoir les commandes et d’entamer l’exportation, d’autres sont à la phase de signature des contrats avec les distributeurs dans des pays africains.» a-t-il expliqué. De son côté, Nouha Aïssat la vice-présidente des opérations commerciales El Kendi a exposé la nouvelle stratégie de son entreprise à savoir être à l’écoute des besoins des patients algériens en renforçant l’étude des marchés d’exportation vers certains pays, mais la performance reste toujours une priorité. Intervenant devant un panel de journalistes M. Ali Bey Nasri président de l’association nationale des exportateurs algériens a eu l’occasion de s’étaler sur les capacités, ressources et défit d’exportation de l’Algérie qu’il considère primordial. Il a présenté les moyens nécessaires pour assurer le succès du processus d’exportation et relever les défis de cette mission, qu’ils soient d’ordre logistiques, des délais ou de la disponibilité des produits. Il ajoute par ailleurs, que 130 opérateurs dans le secteur sont en mesure d’exporter pour peu que l’Algérie adopte des accords de reconnaissance mutuelle avec les pays ciblés afin de faciliter l’introduction des produits algériens sur ces marchés.
Sarah Cheriet