Djillali-Liabès de Sidi Bel-Abbès a célébré, jeudi soir, sa première place africaine et maghrébine dans le classement mondial de Shanghai 2025, lors d’une cérémonie officielle organisée à la salle de conférences Youcef-Gaafour, en présence de nombreux acteurs du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Le président de la Commission nationale pour la promotion de la visibilité et du classement des établissements universitaires, Hakim Harik, a souligné que ce classement prestigieux « couronne un long parcours de travail, de production scientifique et d’efforts soutenus ». Il a affirmé que l’université a réussi à s’imposer sur la scène internationale grâce à l’augmentation du nombre de publications indexées et au renforcement des activités de recherche et d’innovation. Selon lui, la première place occupée par l’Université Djillali-Liabès aux niveaux africain et maghrébin constitue « un acquis national » reflétant l’évolution qualitative de l’enseignement supérieur en Algérie. Il a estimé que cette institution représente désormais « un modèle à suivre », combinant qualité de la formation et excellence scientifique. En marge de la cérémonie, l’association culturelle El Fennec a honoré le directeur de l’université, le professeur Bouziani Merahi, pour ses efforts ayant permis à l’établissement d’atteindre ce niveau d’excellence.
Dans son allocution, celui-ci a exprimé sa fierté et rappelé que ce succès résulte d’un « travail collectif » impliquant enseignants, chercheurs, étudiants et personnel administratif. Il a assuré que l’université continuera de soutenir la recherche scientifique et d’encourager l’innovation pour maintenir sa position dans les classements internationaux. La cérémonie a également été marquée par la distinction de plusieurs enseignants-chercheurs dont les publications dans des revues internationales de haut niveau ont contribué à hisser l’université dans le Shanghai Ranking. Les lauréats ont souligné que cette performance prouve que « l’université algérienne peut rivaliser au niveau africain et international lorsque les conditions scientifiques et le soutien institutionnel sont réunis ». Pour rappel, l’Université Djillali-Liabès a obtenu la 1ʳᵉ place africaine et maghrébine dans le domaine du génie civil (catégorie 201-300 mondiales) et la 1ʳᵉ place maghrébine et 2ᵉ africaine dans le génie mécanique (catégorie 301-400 mondiales).
Sarah Cheriet






