Etablissement de rééducation pour mineurs de Tipasa: 450 mineurs inscrits aux différents programmes d’enseignement et de formation

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Le directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Saïd Zreb a fait état depuis Tipasa, de 450 mineurs inscrits aux programmes d’enseignement et de formation au titre de l’année en cours, à travers les différents centres spécialisés pour mineurs des différents établissements de rééducation.

Lors d’un Iftar collectif organisé, mardi, avec l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) au profit des mineurs qui purgent leur peine dans l’établissement de rééducation de Koléa, M. Zreb a indiqué que ses services «poursuivent l’élaboration de programmes et l’aménagement des espaces nécessaires à la concrétisation des différents projets, à l’instar de l’appui à l’enseignement, à l’enseignement professionnel et à l’encadrement culturel et sportif». «Ces démarches ont permis au cours de l’année 2022/2023, d’inscrire 450 mineurs dont 110 mineurs dans des classes d’alphabétisation, 223 autres dans l’enseignement moyen et 20 autres dans l’enseignement secondaire, outre 197 mineurs qui suivent un stage de formation professionnelle», at-il précisé.

Organisation d’un Iftar collectif avec l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) au profit des mineurs qui purgent leur peine dans l’établissement de rééducation de Koléa

Outre l’ONPPE qui collabore avec l’Administration pénitentiaire, poursuit M. Zreb, 22 associations spécialisées dans la prise en charge de l’enfance sur un total de 270 associations organisent des activités «importantes» au profit de cette catégorie, dont les Scouts musulmans algériens (SMA) qui encadrent un programme spécial dédié à cette catégorie à travers différents centres spécialisés pour mineurs du pays, ayant permis l’organisation de 14 camps d’été l’année dernière. Ces programmes visent dans leur ensemble, notamment la convention de coopération avec l’ONPPE, à assurer la réinsertion de cette catégorie dans la société et au sein de leurs familles, une fois leur peine purgée. Dans ce contexte, M. Zreb a affirmé que le législateur algérien accordait un intérêt particulier à l’enfance, en faisant de la peine privative de liberté «une exception», après épuisement de toutes les procédures et mesures, en affectant aux mineurs des pavillons et des centres au sein des établissements pénitentiaires qui prennent en compte leur intimité et en leur permettant de bénéficier de visites familiales sans parloir, de repas copieux et équilibrés pour leur croissance physique et mentale et de programmes d’enseignement, de formation, sportif, religieux et de divertissement.

De son côté, la Déléguée nationale à la protection et à la promotion de l’enfance, Meriem Cherfi a mis l’accent sur la question sensible des enfants délinquants et les voies à même de les rééduquer, de manière à permettre leur réinsertion dans la société sans préjugés, ni barrières, soulignant l’intérêt majeur qu’accordent les Hautes autorités du pays à la concrétisation de cet objectif noble et suprême. La responsable a indiqué que ce genre d’initiatives (Iftar collectif), qui s’inscrit dans le cadre d’une série d’initiatives et de programmes, «contribuera nul doute à redonner espoir à cette catégorie et à renforcer sa confiance en elle, en vue de reconstruire sa personnalité sur de bonnes bases», saluant l’ambiance conviviale et familiale qui a marqué cet Iftar collectif.